AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de vlg0901


"Ainsi, en sortant de mon entrevue avec Roosevelt, le 28 juillet 1943, avais-je compris que tout était perdu : les Juifs d'Europe mouraient les uns après les autres, exterminés par les nazis, avec la complicité passive des Anglais et des Américains. Je me suis assis sur un banc, à côté de la Maison-Blanche, et dans l'odeur des lauriers (...), j'ai passé plusieurs heures à voir le monde s'écrouler ; j'ai compris qu'il ne serait plus jamais possible d'alerter la "conscience du monde", comme me l'avaient demandé les deux hommes du ghetto de Varsovie; j'ai compris que l'idée même de "conscience du monde" n'existerait plus. C'était fini, le monde entrait dans une époque où la destruction ne trouverait bientôt plus d'obstacle, parce que plus personne ne trouverait rentable de s'opposer à ce qui détruit."

"En sortant ce soir là de la Maison-Blanche avec l'ambassadeur, j'ai pensé qu'à partir de maintenant, c'était ce canapé qui allait régner sur le monde, et qu'à la violence du totalitarisme allait se substituer cette violence-là, une violence diffuse, civilisée, une violence si propre qu'en toutes circonstances le beau nom de démocratie saurait la maquiller"
Commenter  J’apprécie          70





Ont apprécié cette citation (2)voir plus




{* *}