Ne saisissez pas tout avec vos mots.
Il y a une réalité lorsqu'on renonce à comprendre. Il y a un espace entre les pensées. Il y a quelque chose qui se vit sans se nommer.
Or nous ne donnons de l'importance qu'à ce qui peut se nommer. Comme si la réalité n'avait le droit d'être que si elle a des mots pour la dire.
Mais alors comment expliquer que dans certaines langues il y ait des dizaines de mots pour définir ce qu'une autre langue ne dit qu'en un ou deux mots ?