Le Maître ne se laissa sans doute pas attirer dans ce tournoi par la seule puissance d'un grand quotidien ni par l'importance du cachet, mais aussi par le souci réel de son art. La combativité l'animait sans conteste. Il ne se serait probablement pas embarqué dans cette affaire s'il avait envisagé de perdre et l'on aurait dit que sa vie s'était achevée sur la chute de sa couronne d'invincibilité. Il avait suivi son extraordinaire destin jusqu'au bout. Peut-on suggérer que, pour le mieux suivre, il s'était lui-même floué ?