POÈME D’ACHZIV, VII
Plus il y a de vagues, plus il y a d’yeux,
plus il y a de supplices, plus il y a de sel,
plus il y a de sommeil, plus il y a de vermine,
plus il y a de tristesse, qui chante dans la nuit, plus il y a
de coquillages, plus il y a de sable, sable, fable.
Ce qui veut dire – continuer à vivre.
Qu’est-ce que notre vie ? Quelques centimètres de
folie et de chair tendre
entre la dureté du squelette dur à l’intérieur
et la dureté de l’air à l’extérieur.
...