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Critiques de Yi Wang (18)
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Princesse corbeau

Rong est un jeune homme solitaire qui aime lire des livres. Il vit dans une région où le soleil ne traverse jamais les nuages.

Souhaitant traversé le lac pour se rendre sur l'autre rive. Rong se perd au milieu du brouillard quand il aperçoit une nuée de corbeau. A ses pieds, il découvre et recueille aussitôt un corbeau qui a une aile cassée. Il décide de lui donner le nom de Qing qui signifie "couleur indigo et encre de chine" à la fois. Une fois rétabli, le corbeau reprend sa liberté.

Un jour, Rong reçoit un mystérieux courrier lui indiquant un rendez-vous.

De qui vient ce courrier? Pourquoi doit-il porter un vêtement d'un noir profond afin de s'y rendre?



Ce magnifique conte est empreint de poésie, de délicatesse, il met en avant les notions d'aide, de respect et de confiance.

J'ai découvert il y a quelques années maintenant les éditions Hongfei Cultures. J'apprécie tout particulièrement leur choix éditoriaux qui s'attachent à nous faire découvrir au travers de la littérature jeunesse toute la richesse de la culture chinois. Les thèmes souvent abordés comme le voyage, les relations entre les hommes enrichissent notre vision de la vie.
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La légende du serpent blanc

Livre lu dans le cadre de Masse critique, je remercie les éditions Hongfei et Babelio pour cette découverte.



L'histoire se fonde sur une légende ancestrale de la Chine. On suit les aventures de deux soeurs, Bai et Qing. Ces deux soeurs ont la particularité d'être des femmes-serpents dotées de grands pouvoirs magiques acquis grâce à leur méditation.

Apparaissant en ville sous les traits de deux magnifiques jeunes femmes, l'aînée de ces demoiselles succcombe aux charmes de l'apothicaire Xuxian. Coup de foudre réciproque. L'histoire pourrait s'arrêter là avec un "ils se marièrent, vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants".

Mais c'est sans compter sur les manigances d'un vieux bonze, prêt à tout pour briser cette union heureuse.

Fourberies, intrigues, mort, la malheureuse épouse va devoir abandonner sa vie de guérisseuse tranquille pour endosser le costume de femme guerrière prête à tous les combats pour retrouver son amour.



Le texte magnifie les notions de solidarité, de tolérance et d'acceptation de l'altérité. Sous les traits du bonze intransigeant se cache le fondamentalisme religieux prêt à tout pour imposer à chacun sa propre vision restreinte du monde.



L'écriture se conjugue aux splendides illustrations pour dérouler un cadre et un récit emplis de mystères, de poésie, de délicatesse et de beauté. Loin d'une simple leçon de morale, l'intrigue offre une véritable leçon de vie et d'humanité. Et faire découvrir aux enfants ces légendes d'une autre culture ne peut qu'aider à l'ouverture d'esprit, garante de cette tolérance si nécessaire dans nos sociétés.



Bref, à lire absolument!



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La légende du serpent blanc

La Légende du Serpent blanc est une histoire ancienne qui appartient au patrimoine chinois depuis les temps les plus reculés. Elle a fait l'objet de nombreuses adaptations, et cet album est le premier qui la conte aux enfants, on pourrait même ajouter aux enfants occidentaux, qui ne connaissent pas la culture chinoise.

Baï et sa sœur Qing sont deux serpents : l'un est blanc, l'autre bleu. Ils rencontrent un poisson qui leur décrit un pays merveilleux que les deux sœurs se promettent de découvrir et de mirer de leurs propres yeux un jour. Ce sera sous la forme de deux belles femmes qu'elles fouleront le sol de ce pays enchanteur, où l'aîné Baï découvrira l'amour, avec ses luttes et ses bonheurs.



C'est une très belle légende sur le pouvoir de l'amour, sur l'intolérance et la différence. Il est présenté comme une pièce dramatique, avec quatre actes qui s'enchaînent et amènent chacun leur pierre à la morale.

Le format de l'album est assez sympathique, ni trop grand ni trop petit. L'embellissement classique du pelliculage mat associé à un vernis sélectif brillant sur la couverture fait toujours son petit effet. Cette fois il reste discret, au service de l'illustration qui allie un aspect ancien à une modernité indéniable : les traits des personnages rappellent les estampes et le découpage ainsi que les motifs renvoient plutôt à un art plus contemporain. C'est très beau, plein de retenu et de simplicité. Car la modernité laisse toute la place à une lecture facile, à un accès immédiat pour les enfants.

Le papier présente une bonne main qui apporte au livre une bonne tenue, tout en restant agréable au toucher. Peut-être un couché mat. Chaque acte se termine par une double page à rabat total qui s'ouvre pour faire découvrir la scène finale de l'acte. On entend presque le bruit d'un gong comme pour annoncer la fin de l'acte. C'est une belle trouvaille qui renforce la forme théâtrale de cette légende tout en permettant au lecteur de contempler une très belle illustration. Enfin, non seulement ce rabat total donne presque à entendre le son du gong, mais il donne surtout un rythme à la lecture, apportant une pause plus longue, pour bien marquer la fin de l'acte et ainsi sensibiliser l'enfant à la forme dramatique de cette histoire. Opter pour un pièce de théâtre permet également, tout comme la forme de cet album, de conserver le caractère ancien de cette histoire, qui a traversé les âges.

Tout est bien étudié et mis en forme pour faire passer un message à l'enfant : celui de cette légende dans laquelle l'amour triomphe.



Très joli, à offrir à tous ceux curieux des légendes et désireux de découvrir cette fameuse histoire chinoise.
Lien : http://ylgana.blogspot.fr/20..
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La légende du serpent blanc

Cette fois, l'histoire ne place ni de Rose rouge ni de Blanche Neige et aucun ours ensorcelé.

L'histoire se déroule bien plus loin que les forêts d'Occident, bien au delà des mers contraires au Levant, le miracle de l'amour planta sa graine dans les montagnes de l'Asie.

Et la magie de nouveau fit son œuvre.

Il était une fois en Chine un jeune homme, deux sœurs, un parapluie et un petit pont de pierre.

Il était une fois un amour sincère mais contrarié.

Revêtant l'apparence de deux jeunes demoiselles innocentes en visite, le Serpent blanc et le Serpent bleue gouttèrent à la beauté du pays du lac de l'Ouest. Son eau est aussi claire que le cristal, les pagodes toucheraient presque le ciel et les ponts extrêmement favorables aux amoureux, comme le leur avait rapporter un petit poisson blanc.

Baï, le Serpent blanc, goutta à la courtoisie d'un parapluie, la générosité et la beauté d'un cœur simple, le petit poisson blanc n'avait pas menti, les ponts sont miraculeux, le monde des hommes est incroyable.

Baï offrit son savoir de guérisseuse aux hommes et ouvrit boutique avec Qing sa jeune sœur, en échange d'un bonheur tout neuf. Un petit bonheur qui finit par prendre racine et grandir au creux de son ventre qui s'arrondit doucement avec le temps.

Mais les amours sincères et contrariés le sont parce qu’il y a dans l'histoire une jalousie. Un poison qui ronge la confiance, use les patiences, pervertie les consciences.

Ainsi, il était une fois, un Bonze qui vivait à quelques lieues du bel amour.

« Une main glissée dans sa longue barbe, le bonze Fahaï, maître du monastère, s’apprêtait à annoncer une terrible nouvelle... »



: Signant son premier texte « L'Auberge des ânes » aux mêmes éditions HongFei, Alexandre Zouaghi nous rapporte cette légende « célébrée comme éloge de la liberté d'aimer », un conte oral qui finit par se transmettre sous forme de roman au XVIIè siècle et qui comme l'indique l'éditeur, ne cesse d'être reprise sous formes animées, chantées ou cinématographiques. Cet auteur qui se veut, selon lui et pour notre profit, ambassadeur de la culture française et chinoise, nous fait donc découvrir ce récit à la façon de la Belle et la Bête de Beaumont ou Blanche Neige et Rose Rouge des Frères Grimm, mais de manière inversée. La légende du Serpent Blanc n'est pas sans rappeler également la légende bien française de la Fée Mélusine qui épousa un prince et lui avait fait promettre de ne pas la surprendre pendant son bain sous peine, évidement de découvrir son secret mais aussi de ne plus la revoir.

Cette légende chinoise d'amour porte également sur la confiance, sur la force des sentiments. A l'inverse de Mélusine, la pauvre Baï survivra à la trahison grâce à sa fidèle sœur Qing qui veille et aussi grâce à la force de l'amour et du pardon.

Construit comme un petit roman chapitré en format album, ce conte ravira les amateurs de contes merveilleux, point princesses, gracieux et de toute beauté, les deux serpents enchantés ne le sont pas moins.

La technique de collage de Wang Yi jette son voile de douceur, utilisant des tons pastels, des découpés fins, des aplats décoratifs élégants, les double-pages cachées ont le charme de petits théâtre de marionnettes.

Quelques pages de cette légende avant le coucher ou avant le goûter promettront de délicieux moments de temps calme, empreint d'onirisme, de douceur. Des instants où l'impossible devient possible, où la Bête devient Belle, où l'intolérance ne triomphe point force de courage et de sentiments sincères.

Enchanteur !
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Le cerf aux neuf couleurs

Hypnotisée par cette couverture horizontale et ces illustrations, il n'en faut pas plus pour ce petit conte pour rejoindre ma pile de prêts. Je suis bon public pour les belles images et les contes philosophiques. Ici, c'est un conte chinois avec une belle morale sur l'altruisme, la relation entre la nature et les hommes. Les illustrations sont étranges et originales, l'auteure joue sur les textures de ces papiers de dessins mais on n'en a pas le toucher : je vois ce conte comme un livre d'images avec un effet de collage retravaillé. Joli !
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Le cerf aux neuf couleurs

: Sous ces airs pastels, le conte du " Cerf aux neufs couleurs" est un récit bien moins innocent, tissé de passions, illustrant l'orgueil et la cupidité.

Les humains n'y auront pas de beaux rôles, vous l'aurez compris, ni la femme, ni l'homme.



C'est l'histoire d'un cerf enchanté qui aura fait promettre de tenir secret l'endroit de son paradis à un homme qu'il aura sauvé des eaux. Le pouvoir de l'argent déliera sa langue.

C'est aussi l'histoire d'une femme malade et guérie grâce à l'intervention du cerf aux neuf couleurs mais qui pourtant, voudra faire de sa peau un nouveau manteau incomparable.

Quelle splendeur!

Son mari, un roi, ne saura lui refuser sa demande, bien qu'il réserve à l'animal un plan final moins monstrueux. Le cerf aux neuf couleurs est sacré, il est aussi unique qu'une licorne et sa magie aussi vitale pour préserver la vie sous toutes ses formes, on le comprend. Il faudra bien réfléchir à l'objectif.



Il aurait été plus facile de refuser, de dire non et pourtant le roi lancera ses troupes à la recherche de l'animal mystérieux.

Sans doute, qu'il y avait aussi là quelque chose qui devait l'intriguer, qui méritait qu'il le voit avec ses yeux de roi.

Avec notre regard de lecteur, nous profiterons du voyage imaginé par l'auteur-illustrateur Wang Yi, agréable à l'oeil, constitué d'une forêt luxuriante de papiers découpés, aux profondeurs très discrètement creusées à l'encre colorée. Les papiers joueront aussi de texture, grânuleuse, unie et pelucheuse. L'univers est délicat, il n'attendra plus que l'arrivée des troupes armées.



La bête est-elle si désarmée?

Le cerf sera t-il victime de son complexe du héros et trahis par l'amour qu'il porte aux humains?

Pourtant les animaux de la forêt ne cesseront tout le long du récit de le mettre en garde contre cette folie: accorder sa confiance aux hommes.

La fin donnera raison à l'un des deux camps, mais on ne pourra le cacher, l'issue sera douce-amère.

Cette adaptation d'un conte classique bouddhique offrira en définitive une fin ouverte permettant ainsi à ceux et celles qui le lisent de faire siens et siennes la leçon de sagesse à retenir.

Nous serons clairement perfectibles.

Le choix du format à l'italienne est assez élégant également.

C'est à découvrir.
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La légende du serpent blanc

Découvertes au Salon du livre jeunesse, les Editions HongFei Cultures cherchent à encourager le brassage culturel entre l'Europe et l'Extrême Orient à travers la littérature jeunesse. Leur catalogue m'avait bien tentée; parmi ces petits bijoux, j'ai notamment craqué pour Le calligraphe. Grâce à cette Masse Critique, j'ai pu découvrir La légende du serpent blanc, une autre de leurs publications.



Dans les montagnes de Chine vivent deux sœurs-serpents : Baï et Quing. Dotées de fantastiques pouvoirs, elles peuvent se transformer au gré de leurs envies. Au fil du temps et de leurs rencontres, elles rêvent de découvrir d'autres paysages et à force de patience, parviennent à rejoindre le pays du lac de l'Ouest sous la forme de deux jeunes femmes.



Charmées par le paysage, Baï et Qing profitent de leur promenade et Baï tombe sous le charme d'un jeune promeneur. L'attirance est réciproque et les jeunes gens convolent bientôt. Un avenir sans nuage semble s'annoncer mais le bonze Fahaï, supérieur d'un monastère tout proche, est bien décidé à mettre fin à cette idylle.







La collaboration entre Alexandre Zouaghi, pour le texte, et Yi Wang, pour les illustrations, nous offre un superbe album présentant une légende chinoise : il invite à la tolérance et prône la liberté d'aimer.



L'ouvrage est de grand format, la couverture est mate et les tons employés sont paisibles. Les dessins sont délicats, au diapason des couleurs choisies et parfois rehaussés de collages. L'ensemble est délicat, subtil et les détails méritent toute l'attention du lecteur. L'album est découpé en actes et chacun se termine par une double page à déplier, un joli tableau. Un grand merci à Babelio et aux Editions HongFei Cultures pour cette belle découverte.
Lien : http://nahe-lit.blogspot.be/..
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Petit poisson veut voler

Plouploufski est un poisson avec des ailes mais il ne sait pas voler et c'est là son grand malheur. Grâce à l'aide d'une amie et à sa persévérance, il réussira peut-être à réaliser son rêve : s'envoler haut dans le ciel.

L'histoire est plutôt jolie et l'album nous pousse à croire que tout est possible si l'on est suffisamment motivé pour y arriver. On peut se demander pourquoi un poisson avec des ailes ? Je pense que c'est pour aborder le thème de la différence. Mal abordée à mon avis puisqu'il n'est précisé nulle part pourquoi il a des ailes et cette différence n'est pas soulignée dans l'ouvrage.

Les illustrations sont poétiques mélangeant les collages avec des remplissages coloriés au crayon (on voit les coups de crayon d'ailleurs) ce qui peut être facilement reproductible par les enfants. Un monde étrange très coloré qui peut plaire !
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Poisson Poissonne : Histoire d'eau douce à mer

J'ai adoré l'illustration pour cette adorable histoire d'amour entre poisson. Petit poisson d'eau douce tombe amoureux d'une poissonne de la mer. Après un échange de lettre, petit poisson décide de la retrouver mais il sera le voyage va s'avérer bien difficile: il va rencontrer des pêcheurs, un gros poisson qui rêve de le manger et puis il y aura la mer...Une eau salée qui pique très fort les yeux.



Un petit album sympathique
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Le cerf aux neuf couleurs

Sur ordre du roi, des hommes ont entrepris un voyage dans le désert et sont partis à la recherche d'un pied d'orpin rose pour guérir la reine. Pris dans une tempête de sable, c'est toute l'expédition qui est soudain en péril. Mais les hommes assistent à un véritable miracle. Un cerf blanc, immense, tacheté de neuf couleurs fait son apparition et leur vient en aide.





Cet album met en scène un conte bouddhiste, populaire en Chine. Il est question d'un merveilleux animal de légende protecteur et altruiste. Ce Cerf de Lumière détient un pouvoir extraordinaire, un pouvoir qui le met malheureusement en danger.





Ce conte nous confronte à la faiblesse des hommes. La convoitise, la jalousie, la cupidité, la trahison... Le message de la lecture reste pourtant positif puisque les hommes sont aussi capable de sagesse et de prôner de belles valeurs. A travers un récit plein d'espoir et grâce à la lumière du Cerf légendaire, l'auteure nous rappelle qu'il est important de protéger les trésors que la nature nous a offerts, dont la vie.





L'originalité de cet album se trouve également dans son format. Celui-ci s'ouvre à l'allemande et la lecture se fait donc de haut en bas, et non de gauche à droite. Les pages supérieures nous présentent de belles illustrations, simples et délicates, tandis que les pages inférieures font avancer le récit grâce à un texte de quelques lignes, aéré. Ce n'est pas un conte que nous connaissions et c'est une très belle découverte.


Lien : https://revesurpapier.blog4e..
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Le cerf aux neuf couleurs

Réédité par HongFei après Mineéditions d'après un conte classique bouddhique, cette superbe histoire où la sagesse côtoie la faiblesse de la nature humaine, apaise le lecteur aidée en cela par les illustrations très douces de Wang Yi.

Une belle reprise.
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Le cerf aux neuf couleurs

La chair est faible. L'homme l'est plus encore. Surtout face au pouvoir. Face à la richesse. C'est ce que nous démontre ce superbe conte bouddhique. Un conte que nous fait découvrir Wang Yi. Un conte qui nous emporte dans un univers fascinant.

A travers le cerf aux neuf couleurs, nous découvrons les notions communes à certains peuples. La notion de partage, d'entraide. Le respect de la parole donnée. Wang Yi a illustré son conte de superbes croquis qui nous font rêver et découvrir la beauté de ce cerf incroyable et profondément humaniste. Un cerf qui aide sans rien attendre en retour. Juste pour sauver des vies.

Le cerf aux neuf couleurs est un conte qui se lit simplement. L'écriture est sans fioritures. Dès les premiers mots et les premiers croquis, nous sommes conquis. L'être humain saura t-il tenir parole? Le secret de l'existence du cerf sera t-il bien gardé. Ce conte est d'une grande beauté et d'une grande douceur. Tout un plaisir.
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Le cerf aux neuf couleurs

Un très beau conte inspiré d'une légende bouddhiste sur l'altruisme, la générosité et le respect de la nature.
Lien : https://aziquilit.com/2019/1..
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Le cerf aux neuf couleurs

Avec cet album, Wang Yi nous transporte dans un univers que je ne connaissais pas. J'ai donc découvert cette histoire avec beaucoup de délectation. 



Le Cerf aux neufs couleurs est un animal mythique à la grande bonté. Mais, sa tranquillité va être perturbée par la cupidité des Hommes.



Avec ce récit, Wang Yi nous encourage au respect de la nature et de la générosité d'autrui. Elle nous montre ce qu'il peut y avoir de pire chez les êtres humains et y oppose la bonté animale.



Ce conte se situe à la limite de la rêverie. Le texte est très poétique avec de belles sonorités qui chantent et envoûtent le lecteur.



Le tout est accompagnée d'une esthétique enchanteresse. Tout respire la douceur et la paix. Les couleurs sont sublimes. Les traits sont fins et délicats avec pleins de menus détails.
Lien : https://aufildesplumesblog.w..
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Le cerf aux neuf couleurs

💕Alerte beauté💕



(Photos sur le blog)

Aujourd'hui en librairie vient de paraître le cerf aux neuf couleurs, une véritable merveille.



Il s'agit d'un conte bouddhiste, avec toute la philosophie que cela implique.



Près du lac noir vit un majestueux cerf aux 9 couleurs. À plusieurs reprises il sauvera la vie des hommes. Mais le rossignol le met en garde : l'Homme est cupide, jaloux, envieux... le cerf, tellement altruiste, n'a pas peur et pourtant il sera trahi.



Un livre au texte poétique, comme les contes de notre enfance, la sagesse de Chine en plus.



Forcément il y a un message dans ce texte, une morale sublime. Il fait se questionner sur notre façon de traiter les animaux, sur nos envies futiles qui blessent la nature.

C'est une critique virulente de la nature humaine mais en subtilité, qui permet à chacun un examen de conscience.

Face à la beauté, à la bonté, quelle est ma réaction ? Ai-je envie de la posséder ? Suis-je envieuse ? Suis-je assez reconnaissante ?



Que dire des illustrations ? Qu'elles sont sublimes, divines, que j'en suis amoureuse.

C'est un voyage en Asie avec des dessins traditionnels qui gardent malgré tout un charme enfantin.

Non mais regardez-moi cette beauté de cerf !



Le format à l'allemande - ouverture vers le haut - me séduit vraiment, ça apporte encore plus de force au texte et aux illustrations.

Cela permet d'abord d'observer ces dessins somptueux, de se régaler de chacun des détails puis on se tourne vers le texte, on s'attarde sur ces mots et leur signification.



Un livre pour réfléchir, pour s'émerveiller, pour rêver...

Un sublime cadeau à glisser sous le sapin.



Vous l'aurez compris, c'est un immense coup de coeur.

Je retourne en admirer les détails, il est vraiment trop beau !!!



Dès 9 ans (et pourquoi pas avant avec quelques explications).
Lien : https://demoisellesdechatill..
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La légende du serpent blanc

A partir de ce conte chinois, l’auteur et l’illustratrice de ce livre parviennent à pleinement exploiter les ressorts de l’album.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Princesse corbeau

Cette étonnante histoire d’amour, inspirée d’un récit d’un lettré chinois du XVIIe siècle, est pleine de poésie.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Petit poisson veut voler

Un album illustré dans un style surréel où les personnages ne sont ni hommes, ni animaux mais où le rêve prend forme grâce à la persévérance et à l’amitié. Une histoire réconfortante !
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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