La plupart des gens ne peuvent atteindre le niveau des sages et, alors qu’ils s’aperçoivent que l’autre en sait dix fois plus qu’eux, ils continuent à argumenter et se prétendent supérieurs. Si l’autre les dépasse de cent coudées, ils essaient de trouver la petite bête ; et si l’autre est mille fois mieux qu’eux, ils le raillent et affichent de l’incrédulité. C’est pourquoi on ne peut louer le peuple à la légère ; on ne peut que le traiter comme un troupeau qu’il faut nourrir. Puisqu’on ne doit pas le tyranniser, mais seulement lui donner des directives, faute de pouvoir persuader chaque foyer, on ne peut que lui fournir des exemples et des modèles.