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Citations de Yiqing Liu (18)


La diversité et les transformations de tout ce qui existe dans l’univers ressemblent à un essaim d’abeilles sortant du nid. L’attachement au vide côtoie le besoin du plein, le goût de l’exagération voisine avec celui de la sincérité, l’action lente et minutieuse existe conjointement avec l’activité fébrile qui survole. Aussi l’univers n’est-il unifiable que par un souverain sage.
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Wang Foda disait : « Trois jours sans boire de vin et j’ai l’impression que mon corps et mon esprit ne s’entendent plus entre eux.
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Respectez l’esprit des rites et non la lettre, la réalité et non les belles apparences. Si vous pratiquez vraiment la vertu, vous pouvez emprunter n’importe quelle voie. C’est pourquoi le sage, devant l’aspect séduisant de quelqu’un, n’omet jamais de scruter sa vraie nature.
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Notre maître nous a appris que celui qui inventait des mécanismes habiles devenait la victime de ces inventions. Ce n’est pas que nous ne sachions pas fabriquer un balancier, c’est que nous le refusons. Passez votre chemin ; nous voulons nous consacrer à notre arrosage sans rien changer.
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Si je dis […] qu’il y a une conscience après la mort, je crains que les enfants dévoués à leurs parents ne se fassent tellement de souci toute la journée pour leurs défunts que leur vie normale n’en soit entravée. Si je dis qu’il n’y a pas de conscience, j’ai peur que ceux qui n’aiment pas leurs parents n’abandonnent leurs cadavres sans même s’occuper de leurs funérailles. Quant à savoir si l’on a encore conscience ou pas après la mort, il te faudra attendre de mourir ; il sera bien assez tôt.
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Liu Ling se livrait souvent à la boisson de façon débridée et il lui arrivait alors d’ôter ses habits et de déambuler nu chez lui, ce qui lui valait des critiques. Mais lui répondait : « Je fais de l’univers ma maison, et de ma maison mon pantalon. Qu’avez-vous à vouloir entrer dans mon pantalon ? »
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Quelqu’un invita Lo Junzhang chez lui et voulut lui faire connaître les autres personnes présentes pour qu’il converse avec elles. « Je connais déjà trop de gens ; ne prenez pas la peine de m’en présenter d’autres », répondit Lo Junzhang.
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S’il faut réclamer pour obtenir récompense, […] l’homme intègre ne l’accepte pas. S’il faut se justifier en détail pour être reconnu à sa juste valeur, l’homme de qualité s’y refuse. Si les nuages s’accumulent et s’il tombe une pluie violente, les pousses prospèrent et rien ne peut les arrêter. Mais accorder une faveur à un seul homme, c’est comme faire pleuvoir sur un coin de terrain ; les plantes ne pousseront pas.
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Le premier ministre Wang, la tête posée sur les genoux de Zhou Boren, lui demanda en pointant du doigt vers son ventre : "Qu'y a-t-il à l'intérieur ?
- C'est une caverne vide, répondit Zhou Boren, il n'y a rien, mais il y a de la place pour des centaines de gens comme vous."
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« Quel est au fond le sens des rites chez l’homme de bien ? demanda Gongmen Zigao à Zhuansun Zimo.
-Leur but est d’éliminer trois choses : l’inflexibilité extérieure, le sentiment d’être supérieur aux autres et la prétention d’avoir toujours raison. »
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Fréquenter les gens bien, […] c’est comme entrer dans une pièce pleine d’iris et d’orchidées. Au bout d’un moment, on ne sent plus leur parfum, car on a fusionné avec. S’accointer avec des gens mauvais, c’est comme pénétrer dans une poissonnerie. Après un certain temps, on n’en perçoit plus la puanteur, car on a fusionné avec. C’est pour la même raison que la terre qui contient du cinabre devient rouge, et celle qui renferme du charbon devient noire. L’homme de qualité doit donc faire attention à son environnement.
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« Pourquoi change-t-on souvent les lois d’un pays ? demande Wu Wang à Jiang Ziya.
-Parce que les dirigeants ne les respectent pas eux-mêmes et prennent pour lois ce qui leur convient. Du coup, ces lois une fois promulguées produisant des désordres, il faut bien en créer d’autres et voilà pourquoi on en change souvent.
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La plupart des gens ne peuvent atteindre le niveau des sages et, alors qu’ils s’aperçoivent que l’autre en sait dix fois plus qu’eux, ils continuent à argumenter et se prétendent supérieurs. Si l’autre les dépasse de cent coudées, ils essaient de trouver la petite bête ; et si l’autre est mille fois mieux qu’eux, ils le raillent et affichent de l’incrédulité. C’est pourquoi on ne peut louer le peuple à la légère ; on ne peut que le traiter comme un troupeau qu’il faut nourrir. Puisqu’on ne doit pas le tyranniser, mais seulement lui donner des directives, faute de pouvoir persuader chaque foyer, on ne peut que lui fournir des exemples et des modèles.
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Propos et anecdotes sur la vie selon le Tao est destiné à tous ceux qui sont désemparés par ce qui les entoure pour leur signaler que l’individu peut se détacher du monde sans pour autant se jeter dans une religion, et préserver son intégrité en méprisant les normes sociales.

[Introduction de Jacques Pimpaneau]
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Le bonheur est la porte du malheur ; la vérité est l'ancêtre de l'erreur ; le bon gouvernement précède les périodes troublées. Je n'ai jamais entendu parler de quelque chose que les revers ne finissent pas par atteindre.

p. 118
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La mère de la famille Zhao maria sa fille et, au moment de son départ, lui recommanda de se garder de faire le bien. "Si l'on ne doit pas faire le bien, peut-on faire le mal ? demanda la file.
- S'il ne convient pas de faire le bien, à plus forte raison ne convient-il pas de faire le mal", répondit sa mère.

p. 188
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Bi Maoshi disait : « Un crabe dans une main, une tasse de vin dans l’autre, et flotter sur un étang de vin, voilà qui suffit pour toute une vie.
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« Si le peuple commet un crime, est-il écrit dans le Classique des Documents, c’est le souverain seul qui en est responsable.
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