C’était cette volée d’oiseaux que j’avais à l’esprit en arrivant à Rostov, ces oiseaux là et quelques autres encore, mais pour l’essentiel la petite ribambelle de scribes qui avait fait de la littérature russe, un empire, en un rien de temps, un empire, avec ses splendeurs violentes, ses bouffonneries supérieures qui vous tirent les larmes, ses extases fanatiques et ses fragilités excessives qui percent, comme par magie, les frontières de la traduction.