Dans cette pièce dépouillée, baignée de pénombre, Adélaïde, impassible à son propre sort, attend. Des yeux attentifs l’observent derrière une vitre sans tain. Les pensées des enquêteurs s’enchevêtrent. Le calme imprègne ses traits. S’ils savaient ce que révèle le rictus sur ses lèvres défraîchies. Le sentiment du travail bien fait. Rien ne l’atteint, personne ne l’attend. Elle se sent observée, elle éprouverait presque de la compassion pour ces pantins qui questionnent, qui répètent leur inlassable rengaine.
Bientôt, les experts se chargeront de son profil psychiatrique.