La sirène du Rakuyo retentit dans un dernier adieu secouant le port tout entier, se répercutant dans toutes les fenêtres de la ville, assaillant les cuisines où l’on préparait le dîner, les chambres d’hôtel borgnes dont les draps n’étaient jamais changés, les pupitres attendant le retour des enfants à la maison, les courts de tennis et les cimetières, plongeant tout dans un moment de malaise, déchirant sans pitié le cœur de ceux qui n’en pouvaient mais.