C'est ce qu'on peut souhaiter aux bibliothèques dans la poursuite annoncée de la révolution numérique. Sans renier leurs missions premières, sans céder aux injonctions consuméristes et commerciales les plus immédiates, sans se laisser influencer par ceux qui annoncent leur disparition, elles doivent s'approprier dans les évolutions du numérique et de l'informatique ce qui leur paraît commode, utile, indispensable à l'accomplissement et à l'amplification de leurs activités de toujours - et poursuivre leur chemin.
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C'est en mars 2000 que le " e-book " connaît, en France, sa première acmé médiatique, avec la présence cette année-là, au Salon du livre, d'un " village e-book " qui présente les produits les plus récents et permet de développer un discours, souvent répété depuis, sur les avantages de la lecture électronique, bientôt numérique, puisque c'est au début du XXIe siècle qu'on peut dater le passage d'une dénomination à l'autre.
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