« Je ne pars pas Nathalie. J'ai dû quitter mon hôtel, ce matin, et n'ai encore rien trouvé d'autre... Je cherche.. Avec ma valise, on pourrait croire que je m'en vais en voyage... Bien sûr. Mais je ne veux pas partir. Où irais-je d'ailleurs ? Et puis, je me plais bien à Marseille... Peut-être à cause de vous. »
Sa main s'est posée sur la mienne ; je contemplai l'assiette, mais sans aucun désir de manger. Une chaleur croissante gagnait mon bras, ma poitrine et toute ma chair. Jamais Nathalie ne m'avait touché de cette façon. Il me semblait qu'elle venait, nue, de s'étendre sur moi.