Je suis persuadé que c’est la singularité des choses et des êtres qui rend le mieux le réel. C’est dans l’intime qu’il faut rechercher la vérité, dans le mouvement inattendu et éphémère qu’il faut saisir le vivant. (…)
Je me méfie des visionnaires, des prédicateurs de tout acabit, des hommes providentiels, des meneurs d’hommes qui réussissent à convaincre qu’ils possèdent les clés du bonheur universel alors qu’ils ne font que confondre leur ego incommensurable avec l’intérêt général. P.59
Quel que soit le chemin que l’on emprunte, le bonheur ne réside pas dans la vérité mais dans la recherche de celle-ci, tel l’horizon qui recule au fur et à mesure que l’on s’en approche. Page 84