Je me souviens de l’écorce. C’était un temps où les échos ne répondaient qu’en notre langue. Le temps où des foulées franches où les hommes réfléchissaient autour du feu. Le temps où les femmes avaient des gestes lents et quand la courbe de leurs bras s’accordaient à la courbe des grands saules penchés. Il n’y avait point d’odeur de diesel dans les sentes.