Quand il s'agissait ensuite de décider, au terme d'une bataille rangée, quel était le vainqueur et qui était en conséquence habilité, aux yeux des dieux plus encore que des hommes, à ériger sur place un trophée qui posait une borne au déchaînement de la violence, ce qui comptait, ce n'était pas l'importance des pertes de part et d'autre : c'était le fait de rester, même plus affaibli que l'adversaire, maître du champ de bataille.