Ce que j’aime dans la poésie c’est qu’il s’y trouve à la fois une pensée et une chanson. Par le rythme, l’énergie est plus importante et se diffuse dans le corps, dans les pieds, dans les oreilles, dans les yeux et aussi dans nos cellules. Après la lecture d’un poème chinois, nous pouvons nous surprendre à regarder un paysage de brume tout à fait autrement. J’aime une certaine modestie de la poésie de Guillevic dont la pensée n’arrive pas en premier, elle existe par conséquent. (p. 49)