Peu après notre arrivée (au camp), on nous invite à méditer l'exemple d'une universitaire d'un camp voisin qui a donné une preuve exceptionnelle de sa fidélité à Mao. Deux télégrammes successifs l'ont informé que son fils était gravement malade et qu'il fallait revenir d'urgence à Pékin. Chaque fois, elle a répondu qu'elle devait soigner un porcelet, lui aussi souffrant dont elle avait la charge. Un troisième télégramme lui a annoncé le décès de son fils. Elle n'a pas versé une larme. Quelques jours plus tard, le porcelet est mort. Elle l'a pleuré.