Il ne fallut pas trois jours pour que sa popularité déjà grande à son arrivée se transformât en une adoration générale. Il était à présent incapable de lire les lettres qui lui parvenaient par centaines. Les journaux publiaient des poèmes écrits à sa gloire. On parlait de fervents admirateurs qui avaient dépensé leur dernier sou pour pouvoir l’entendre. La ville de Pest l’avait fait citoyen d’honneur, le comité avait rédigé une adresse au palatin Jozef pour qu’il intervînt en tant que préfet du comitat auprès du souverain en faveur de l’anoblissement de Liszt.