Ce n’est pas dans un quelconque au-delà que les gens vivent dans un enfer, mais ici même, sur terre. C’est ce que Schopenhauer a très justement vu. Mes connaissances, mes théories et mes méthodes, doivent leur faire prendre conscience de cet enfer, afin qu’ils puissent s’en délivrer. C’est seulement quand les hommes pourront respirer librement qu’ils apprendront à nouveau ce que l’art peut-être. Aujourd’hui ils en mésusent comme d’un narcotique, pour se défaire, au moins pour quelques heures, de leurs tourments. L’art est pour eux une sorte d’eau de vie.