[…] Si le christianisme a mis fin aux sacrifices, ce n’est pas selon la manière que décrit René Girard, mais bien plutôt en leur substituant l’événement du seul sacrifice qui a désormais eu lieu une fois pour toutes et qui, pour les catholiques du moins, se répète, dans l’effectivité de l’ubiquité sacramentelle, depuis le jour de l’institution eucharistique jusqu’à la fin des temps.