Or n’ai-je pas compris, avec le Banian Blanc, que dans cet archipel volcanique de la démesure, les mythes sont les rêves prémonitoires des séismes politiques à venir ? Que la poésie est à la fois révolution et divination ?
Tous ont cet air grave des gens qui savent que les offrandes ne sont pas une superstition mais une parole de l’homme au volcan. Un face-à-face lucide et courageux, voire amoureux, avec une force bien plus magnanime que soi, qui fertilise la terre et tue parfois ceux qui l’aiment.