Élie, sachez que vous ne serez jamais français. Vos capacités d’imitation sont certes remarquables, mais vous ne trompez personne, en un mot, vous n’êtes pas crédible en Gaulois et je ne parle pas que de votre bobine… Il vous manquera toujours des ancêtres tourangeaux ou poitevins, l’enracinement dans un terroir, une gentilhommière, dans la campagne de Langeais par exemple, et, dissimulées dans une boîte en argent ouvragé, nouées d’une faveur rose, les lettres d’amour à une aïeule écrites par son fiancé mort à la guerre.