Personne, d’ailleurs, ne pénétra au fond de cette étrange organisation. Ses familiers ignorèrent toujours le vide brusque qui s’était fait dans son cœur. Il garda pour lui le secret du néant, de ce néant qu’il croyait avoir touché du doigt. S’il vivait encore loin du monde, en exilé, comme il continuait à le dire, c’est qu’il méprisait les petits et les grands, et qu’il se comparait lui-même à un ver de terre. Mais il resta debout, grave et dédaigneux, d’une froideur glaciale. Jamais il ne laissa tomber son masque d’orgueil.
Chapitre III