QUARTIER
Un œil
qu’on ouvre
Le poids du temps
la bouche
Le bras qui
la rue est pleine
se tend
pleine de gens exilés
On dirait
s’accroche à vos chaussures
Une impression comme ça
des gens exilés
C’est ce que j’ai vu
la bouche
Qui demande
l’autre bras aussi
Des gestes
se tend
Qui emplissent l’espace
vision familière
D’un quartier tant de fois
il y a l’eau
Traversé
de la rivière
Les commerçants attentifs
sans vous en apercevoir