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Citation de VALENTYNE


Excitées jusqu’à la racine des cheveux, Beth et Floria Ironstone avaient été les premières à atteindre le site de la dernière épreuve de force : la levée du cheval. La bête se tenait debout déjà debout à côté d’un mât qui rappelait par sa hauteur, un poteau de téléphone, et dans lequel on avait inséré des tiges de fer à tous les trente centimètres. Il s’agissait pour le concurrent de monter le cheval, la bête la plus docile du comté, et, en quelque sorte arrimé à la selle à l’aide d’un harnais dont les larges courroies lui recouvraient les épaules, de se hisser à dix mètres du sol – avec le cheval ahuri accroché à son derrière – en s’agrippant aux tiges de fer plantées dans le poteau, lui-même profondément ancré dans le sol ; une « épreuve d’été » comme on l’appelait dans le milieu, tout simplement parce qu’elle était difficile à organiser dans les salles de théâtre qui accueillaient les spectacles d’hommes forts pendant la saison froide. À cet obstacle, s’ajoutait la difficulté de trouver d’abord une bête suffisamment obéissante pour endurer de faire le lent voyage vers le ciel cinq fois et ensuite, cela va sans dire, un propriétaire de cheval aux nerfs d’acier qui consentît à laisser l’animal participer au dangereux manège. Par chance, toutes ces conditions étaient réunies à Gouverneur et la foule se rassemblait lentement autour de cette étrange mât de cocagne à l’appel du maître de cérémonie. Le Géant de Varsovie, Idaho Bill, The Great Brouyette, et finalement, Podgorski et Lamontagne formait un cercle autour du maître de cérémonie, tirant à la courte paille pour déterminer qui monterait le cheval en premier.
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