Quelques années avant d’être forcée par sa mère à monter dans un autobus pour New York en plein blizzard de décembre, Madeleine Lamontagne avait été une petite fille qui aimait par-dessus tout les lapins de Pâques, les sapins de Noël et les histoires de Louis Lamontagne, son papa.
Rien qui ne sortit de l’ordinaire. Tout le monde aimait entendre les histoires de Cheval Lamontagne. Avant la télévision, ses histoires étaient de ce qu’il y avait de mieux pour passer le temps à Rivière-du-Loup. C’est la télé qui a tué le Cheval, pas le moteur à explosion.