La lutte des paysans nantais contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, celle des habitants du Val de Suse contre la ligne à grande vitesse Lyon-Turin, sont la pointe médiatisée d'un immense iceberg : d'après les statistiques ministérielles françaises, 160 hectares de terres cultivables sont détruits chaque jour par la prolifération des villes.