Éric Moreau

C'est rare mais avec ce titre et ces quelques 600 pages, Val McDermid ne m'a pas séduite comme avec son personnage de Karen Pirie ou encore avec le couple Tony Hill/Carol Jordan. Dommage!

Dans cet opus, l'écrivaine devient la reine du détail. Rien n'est laissé au hasard, tout est décrit, analysé, examiné dans ses moindres recoins. C'est sûrement dû au caractère de son personnage : Fiona Cameron psychologue criminelle spécialiste du profilage géographique. Comme consultante pour les forces de l'ordre, elle aide à localiser géographiquement un suspect. Donc, l'analyse est devenue une habitude toute professionnelle et quotidienne, complètement transcendée Et le roman est écrit comme ça: froidement analytique. Ce qui m'a un brin énervée. Son conjoint, est un auteur de polars très populaire, Kit Martin. Et justement, en Écosse, un auteur de polar est assassiné. En Irlande, une autrice de polars, recluse, est assassinée. À Londres, une autre dame du polar est assassinée et tout ce beau monde est mort comme un de leurs personnages. Glaçant! Donc, Kit Martin, l'amoureux de Fiona a peur, elle aussi.

Entre temps, on enquête à Londres sur le viol et le meurtre d'une jeune mère de famille, enquête qui a échoué dans un premier temps, chapeautée par un ami proche de Fiona, le commissaire Steve Preston et à laquelle Fiona avait aussi collaboré.

Bref, j'ai trouvé cette lecture un brin longuette. Aucun des personnages n'est venu me chercher, pas d'antipathie mais pas de sympathie non plus. En prime, j'ai trouvé peu crédible le mobile du tueur. Ses motivations à tuer m'ont paru bien discutables mais bon, c'est juste mon impression.

Beaucoup, beaucoup de mots pour aussi peu d'émotions.

Troisième enquête de l'inspecteur Webb, cette histoire se lit totalement indépendamment des deux précédentes.

On y retrouve toutefois l'inspecteur Webb et son adjoint Bartleby, deux policiers travaillant à Londres, durant la période Victorienne.

Les jardins de Crémorne sont un lieu de détente pour les uns et de perdition pour les autres.

Situés dans le quartier de Chelsea, en plein coeur de Londres, on peut s'y détendre en buvant un verre, en écoutant de la musique, en admirant les spectacles de funambules ou en y dansant toute la nuit.

Mais il devient dangereux de s'y aventurer car « La Cisaille » y hante des allées et fait subir aux jeunes femmes intrépides qui fréquentent ce lieu d'atroces sévices.



On suit avec intérêt toute une galerie de personnages hauts en couleurs, que ce soit le pasteur et son épouse, tous deux très moralisateurs, la famille Budge, étrange famille vivant un peu en marge de la société, l'honorable famille Perfitt, de riches aristocrates etc...

Entre sales petits secrets et odieux meurtres, la police aura fort à faire dans cette enquête, et j'ai eu beaucoup de plaisir à suivre chacun des personnages, tous animés par des valeurs ou des envies propres.

L'auteur a bien su rendre l'atmosphère de cette fin de siècle en Angleterre et j'ai aimé que les personnages soient autant issus de la bourgeoisie que des bas-fonds.

Un auteur qui tient donc ses promesses, ce troisième tome clôt une série policière de qualité sur l'Angleterre Victorienne.

Un livre tout simplement génial, qui change du genre littéraire que je lis habituellement.





Il est bien écrit et l'idée de base est originale. En effet, l'héroïne se retrouve allongée sur des rails et elle ne sait qu'une chose : elle doit fuir.

Quelque chose de pas banal, que je n'avais jamais vu ailleurs : le point de vue à la seconde personne, "tu". Au départ, c'est un petit peu déroutant, on se demande de qui on parle, puis on s'habitue et cela nous immerge complètement dans l'action. Action qui, d'ailleurs, est très bien dosée ; il n'y a pas de longueurs, quelques retournements de situation auxquels je ne m'attendais pas sont présents, (ATTENTION JEU DE MOTS) la tension et l'attention sont requises...

Petit plus pour cette superbe couverture à la tranche rouge, me rappelant des anciens livres, qui prouve qu'un réel effort a été fait.





Si l'action et le thriller sont vos genres, lancez-vous sans hésitation dans cette lecture prenante ! Et si ce livre ne vous plaît pas, venez donc vous en plaindre auprès de moi...

Whaouh!



Quel rythme! quel suspens!

Un livre qui va à 200 à l'heure, et pour lequel j'ai été en apnée tout du long...





Un roman assez particulier au niveau de l'écriture puisqu'il est écrit à la seconde personne du singulier

Tu es une adolescente et tu te réveilles sur une voie de métro , à Los Angeles. Tu ne te souviens de rien.

"Tu ne sais pas qui tu es, mais eux le savent".

Eux, c'est un n° de téléphone que tu trouves au fond de ton sac , t'enjoignant de ne pas prévenir la police, mais peux-tu leur faire confiance?...



Un roman qui commence donc très fort au niveau du suspens, très bien maîtrisé dont on sait que c'est un premier tome.

Le deuxième sera t 'il à la hauteur ?....

Je ne sais pas pour vous , mais moi j'ai très hâte de connaitre la suite.



PS :La couveture noire et blanche (ainsi que la tranche rouge ) est très jolie et originale . Bravo aux Editions Bayard...

Un très beau livre, les tranches des pages sont rouges et la couverture avec l’écriture blanche fait bien ressortir le titre. De plus, j’avais entendu du bien de ce livre donc je me suis lancée dans ce livre avec envie.



On commence l’histoire dans une station de métro. Une fille se réveille et elle se retrouve sur les rails, le métro arrive. Elle ne se rappelle de rien. Comment est-elle arrivée là ? Comment s’appelle-t-elle ?... La quête de « Sunny » va commencer pour retrouver ses souvenirs !



Une fois qu’on est habitué au style d’écriture, l’histoire se déroule toute seule. Je pense que ça ne peut pas plaire à tout le monde. Il m’a fallu quand même quelques chapitres pour m’y habituer. L’écriture est simple, de plus, l’intrigue est prenante. Rare qu’un thriller jeunesse ne m’attire pas. On est pris dans la quête pour retrouver les souvenirs et surtout savoir qui il est. C’est qui ce il ? Faut lire pour savoir !



Il faut avouer que niveau révélations, on n’en manque pas. En même temps, vu que « Sunny » ne s’en rappelle pas, c’est une nouveauté pour nous mais aussi pour le personnage. On se pose pleins de questions lors de la lecture et évidemment, on veut les réponses rapidement du coup, le livre se lit bien. On s’attache vite au personnage principal et parfois même j’ai eu l’impression d’être à sa place. D’ailleurs, c’est dû au style de l’auteure.



Ce livre est rempli de suspense. Tout au long de ma lecture, je me suis demandée où Anna Carey voulait nous mener. J’ai été surprise par certaines révélations. De plus, vu la fin de ce tome, je me langui de savoir quelles surprises l’auteure nous réserve encore.



En conclusion, un bon roman thriller jeunesse. Une fois passée la narration, l’intrigue est prenante. Les révélations sont surprenantes, on ne s’y attend pas et la fin donne vraiment envie de connaître la suite !
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Je n’ai fait qu’une bouchée de ce livre, et qu’elle fut savoureuse cette bouchée, trop chiche, malgré les 600 pages. Je n’aurais pas rechigné pour un second service.



Quelques pages, en italique pour bien situer, comme introduction. On découvrira plus tard que les écrivains occupent une grande place dans cette histoire.

Une lettre à une sœur disparue, en guise d’épilogue….

Entre les deux, nous rentrons dans le vif du sujet. Le style est direct, efficace, la prose agréable, avec juste ce qu’il faut d’un peu plus olé –olé parce que c’est un polar, parce cela met un peu de piquant, et que cela est nécessaire parfois. Mais vous l’aurez compris, avec tact et modération, tout en dosage.

Dosage, le juste dosage….c’est l’expression qui me vient pour qualifier l’allure générale de ce roman.

Des morts horribles, mais pas d’expositions inutiles

Du sentiment, de la tendresse, de l’affection, de l’amitié, mais avec retenue

De la psychologie, beaucoup, mais tellement bien amenée.

Du tourisme, mais de manière varié : Tolède, l’Irlande, l’Ecosse,



Le suspense, quant à lui, c’est sans modération pour mon plus grand bonheur, le vilain, parce qu’il y en a un, se fera désirer, de faux vilains feront parler d’eux, de vrais vilains viendront faire diversion.



Le personnage de Fiona est extrêmement attachant, et sa psychologie bien développée. Elle vit un drame intérieur, ancien, qui est l’essence de son engagement professionnel. Elle vit une belle relation avec Kit, écrivain à succès. Alors quand l’étau se resserre autour de se dernier , mon estomac se noue, le rythme s’accélère, l’horloge tourne, la nuit est douce, le vent fait vibrer les feuilles des arbres, les pages tournent, et tournent encore ; pas moyen de refermer avant de savoir…

Et si comme moi vous voulez savoir….lisez le…


Lien : http://leblogdemimipinson.bl..

J’ai été agréablement surprise par la beauté de ce livre avec son labyrinthe noir sur noir en couverture et sa tranche rouge. Et sa lecture a fini de m’emballer : une histoire haletante qui se déroule à un train d’enfer. D’ailleurs c’est entre les rails du métro que notre histoire commence : une jeune fille est étendue là alors que le métro déboule. Cette jeune fille c’est toi puisque la narration est entièrement faite à la deuxième personne. Tu es donc là, en danger, sans aucun souvenir pour t’expliquer ce qui t’as conduit jusqu’ici. Plus de peur que de mal et ton instinct te souffle de fuir sans trop savoir quoi... Tu vas ensuite tenter de percer les mystères de tout ça grâce à des aides extérieures et aux bribes de souvenirs qui te reviennent.

Un roman original qui se lit d’une traite, plein de rebondissements que les ados devraient adorer. Pour ma part un vrai plaisir de lecture et je ne manquerai pas de lire la suite car je ne peux pas rester sur ce retournement final....

Merci à Babelio et aux éditions Bayard pour cette découverte grâce à masse critique.

Un tueur en série s'attaque à des écrivains de polar célèbres et leurs meurtres sont des copies de ceux que l'on peut lire dans leurs romans ...

Pour cette enquête, Fiona Cameron, psychologue en affaires criminelles et spécialiste en profilage géographique, est au cœur de l'intrigue, non pas comme consultante mais comme personne impliquée : en effet, son compagnon, Kit Martin, est lui aussi écrivain.

Ce dernier connait bien les victimes et Fiona croit que lui aussi pourrait être assassiné.

Le fait que Fiona travaille sur deux affaires en même temps (une à Tolède en Espagne et une autre, plus ancienne, dont elle pense que le suspect est accusé à tort), et que son passé est très présent dans ces circonstances angoissantes (elle a en effet perdu sa sœur Lesley, violée et assassinée, dont le meurtrier n'a jamais été retrouvé) accapare beaucoup d'espace dans le roman et "noie" un peu l'intrigue du tueur en série dans des méandres qui rendent la lecture fastidieuse.

Une lecture sympathique mais sans plus.

Voilà une lecture agréable, propice à l'évasion !



J'ai beaucoup beaucoup aimé retrouver les superstitions et croyances de l'Égypte antique.

Ce décor est un terrain fertile pour développer une histoire fantastique, comme c'est le cas ici ❤

S'y mêle des personnages/ dieux connus ( Anubis, Ammout...), mais l'auteur a aussi su en créer de toutes pièces comme l'homme aux cent piqures.



Ren et Alex forment un duo sympa et crédible.



L'histoire est menée tambour battant, pas de temps mort mais pour autant ce n'est pas « too much ».



J'ai trouvé que tous les ingrédients étaient parfaitement dosés. Je me suis régalée et je lirais la suite, c'est certain !

Avec Val McDermid, pas de sang à outrance, pas de "gore". Tout est dans le psychologique et elle se sert à merveille de l'imagination du lecteur. Le titre en VO est d'ailleurs "Killing the Shadows".



L'héroïne vit en couple avec un auteur de polar et voici que les assassinats d'écrivains se multiplient. Elle voit rouge, d'autant plus que sa jeune soeur a été assassinée des années plus tôt par sa faute (c'est du moins ce qu'elle s'imagine). La culpabilité ne l'a pas quittée depuis. Fiona est une psy qui doute et qui s'inquiète pour son conjoint. Alors qu'au contraire, celui-ci tente de dédramatiser la situation, jusqu'au moment où...

J'ai beaucoup aimé l'idée du couple auteur de polar/psy profiler et du "plagiat" : Jack l'Eventreur (ou plutôt son double dégradé : "Jacot l'Eventreur", plagiaire du premier) et tout ce que cela suppose, la mise en abyme qui fait monter le suspense en brouillant la frontière entre fiction et réalité (fictive).



Bref, un roman policier très bien construit, qui, de plus, fait la part belle aux femmes, au pouvoir de l'imagination et à la littérature.

Un polar de 600 pages un brin longuet malgré les multiples rebondissements présents.



Un thriller psychologique bien construit où l'adrénaline monte crescendo au fil des pages avec une intrigue à tiroirs qui mixe plusieurs enquêtes distinctes et un dénouement surprenant et inattendu.



Ce n'est pas un coup de cœur mais il se lit très bien. Agréable moment lecture en perspective.

Suspense et frissons sont donc au rendez-vous de ce thriller haletant à la construction dramatique savamment construite et au mode d’énonciation original.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

Au vu des critiques lues, j'ai entamé ce roman un peu à reculons. Et pourtant, il m'a surprise (dans le bon sens du terme) !



Tout d'abord, la narration à la deuxième personne ne m'a pas gênée dans ma lecture, c'est un procédé assez immersif, mais plutôt au niveau du concept. Je ne pense pas que l'utilisation du "tu" était réellement justifiée : une narration à la première personne m'aurait tout aussi impliquée dans la lecture, sans l'inconvénient de me poser des questions inutiles (pourquoi cette narration ? Qu'est-ce que ça apporte ?), sans oublier les moments d'adaptation nécessaires, qui rendent immanquablement la lecture moins fluide. Et c'est d'autant plus dommage que l'auteure a un style agréable à lire, efficace ! J'ai plutôt eu l'impression que ce "tu" ne servait qu'à démarquer le livre, le rendre plus original, mais cela le rend juste un peu moins facilement abordable.



Néanmoins, l'histoire se tient bien et est prenante. Il y a un certain réalisme qui m'a bien plu (Sunny patauge dans la semoule, les réponses ne tombent pas du ciel et elle doit se battre pour les découvrir et survivre). L'histoire d'amour n'est pas vraiment développée mais suit un cours logique et je pense que c'est mieux ainsi (on ne dévie pas du réel intérêt de ce roman). J'ai même été surprise à un retournement de situation. Et la fin m'a donnée envie de connaître la suite.



Pourtant, malgré une lecture très agréable, grâce au style efficace de l'auteure et une histoire prenante et bien ficelée, je n'ai pas adoré ce livre. Pourquoi ? Je pense que ça tient à deux choses :

1. Les personnages ne sont pas vraiment développés. Bien sûr, l'histoire ne s'y prête pas vraiment (comment développer un personnage si lui même ne sait pas qui il est ?) et cela n'empêche pas que Sunny, Ben et Isa soient très sympathiques. Mais il manque cette profondeur qui fait qu'on se soucie réellement de leur sort, qu'on souffre avec eux, ce qui n'a pas été mon cas.

2. Cela rejoint le premier point mais concerne plutôt l'ambiance : je l'aurais préférée plus sombre, peut-être un poil plus violente, au vu du thème abordé. Une ambiance dans laquelle on aurait réellement senti les personnages en danger.

Mais je pense que ces défauts sont principalement dus au format court du livre, qui du coup reste un peu superficiel. Il n'en est pas moins un livre très agréable à lire et j'ai passé un bon moment.

Voilà un livre qui m'intriguait beaucoup notamment du fait de la promotion très originale et mystérieuse des éditions Bayard : Black Bird est un livre unique, bourré d'adrénaline et de rebondissements !



Dès les premières pages j'ai adoré le caractère très personnel de la narration : si l'originalité dans l'histoire est toujours à saluer, le fait de voir un auteur mettre en avant une nouvelle "technique" d'écriture est toujours très intéressant ! Ce point au lieu de me déranger a priori, m'a vraiment permis de rentrer dans le récit, de m'imaginer dans un roman dont j'étais l'héroïne... Mélanger cette personnalisation du style avec une écriture efficace et vivante, cela donne des pages qui défilent ! Bravo au traducteur pour avoir retranscrit cet ensemble !



En ce qui concerne l'histoire, Anna Carey livre un thriller jeunesse efficient où l'action prend le pas sur l'approfondissement des personnages. Il faut retenir que ce tome est celui de l'introduction mais ne laisse aucun temps mort au niveau des révélations : tout est fait pour que le lecteur ne lâche jamais sa lecture et la fin ne donne qu'une envie : découvrir la suite !



Si l'action est au rendez-vous, je pense qu'il va falloir attendre la suite pour en savoir plus sur les protagonistes. Il n'en reste pas moins que l'héroïne est un personnage des plus touchants : une héroïne amnésique, perdue en quête de vérité ne peut que nous attendrir et créer un sentiment d'empathie du lecteur envers elle. Il y a même eu des moments où j'avais l'impression d'être elle du fait du "tu" omniprésent.



En définitive, si vous voulez découvrir un thriller jeunesse de haut vol : Black Bird est fait pour vous ! Cours chez ton libraire !



P.S. : Je souligne aussi le fait que l'objet (le livre) a une couverture et une tranche vraiment très belles :D
Lien : http://leatouchbook.blogspot..

Troisième volet de la trilogie Decimus Webb, le jardin des plaisirs se déroule en 1875, soit 11 ans après le cadavre du Métropolitain et un an après les bienfaits de la mort.

Le livre s’ouvre sur un banal fait divers : la cisaille s’en prend aux jeunes femmes qui fréquent les jardins de Crémorne la nuit, au grand dam de l’institution religieuse voisine et du révérend Featherstone ! La canaille coupe une mèche de cheveux à ses victimes, qui en sont quittes pour une belle frayeur. L’affaire se corse lorsqu’une jeune femme, Jane Budge, bonne du révérend Featherstone, meurt brûlée vive, quelques jours seulement après que George Nelson, condamné pour le viol de la jeune femme 5 ans auparavant, soit libéré.

Le suspens est bien mené jusqu’au bout et fait de ce livre, un bon moment de lecture, que je vous recommande, si vous êtes fan de roman policier victorien !
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..

Plus de six cent pages en deux jours..., pour vous dire à quel point j'étais captivée...



Un tueur en série, enlève des auteurs de Thrillers, et les tue en reproduisant les scènes macabres décrites dans leurs livres.



Des meurtres, oui, mais ce n'est pas gore. De la psychologie, qui titille notre imagination. Des personnages attachants, une grande amitié et de l'amour sans tomber dans l'excès... L'adrénaline monte crescendo à chaque pages... Impossible de fermer le livre avant de connaître la fin.



En un mot Envoûtant !!

Val McDermid mérite vraiment d'être connue..
Lien : https://monjardinleslivres.b..

J’ai retrouvé dans ce roman ce qui m’avait beaucoup plu lors de ma toute première lecture de cet auteur: des personnages très construits, qu’elle prend le temps d’installer dans ce qui est un roman à suspens au format assez conséquent, de quasiment 600 pages. Captivée par les méandres des relations entre les différents personnages, je me suis finalement surprise à ne m’intéresser que de façon assez secondaire à l’intrigue, alors qu’habituellement je résiste difficilement à l’envie de « sauter des pages » pour savoir qui est coupable –je sais, c’est pas bien- . Pour autant, cette histoire de tueurs en série qui sévit sur des auteurs de romans policier en calquant ses crimes sur leurs intrigues tient très bien la route et aboutit à un final au suspens assez intense.

Lorsqu'elle se réveille, allongée sur les rails du métro, en plein cœur de Los Angeles, la jeune fille ne sait pas qui elle est ni pourquoi elle est là. Dans son sac à dos, il y a de la nourriture, de l'argent, un carnet vierge, un plan de la ville marqué d'une croix et un mystérieux numéro de téléphone. A l'autre bout du fil, un homme la prie de venir le rejoindre à l'emplacement indiqué sur la carte.

Sans réfléchir, la fille se rend immédiatement sur les lieux afin de lever le voile sur le milliard de questions qu'elle se pose mais, sur place, rien ne se passe comme prévu. L'homme n'est pas là et les locaux des bureaux qu'elle visite semblent avoir été cambriolés.

Aux yeux de tous, elle est la principale suspecte.

Recherchée par la police, la fille s'enfuit pour bientôt découvrir que d'autres personnes la traquent. Des gens qui veulent sa peau. Des chasseurs ...



Premier tome de la série Nom de code Blackbird, Cours ou meurs a des faux airs de Jason Bourne pour ados.

L'histoire commence sur les chapeaux de roue, s'essouffle en milieu de parcours puis repart de plus belle vers la fin, nous laissant au bout du compte avec l'impression d'avoir survécu à une tornade.

Le rythme est là, le suspens est entretenu. La narration à la deuxième personne, peu usitée dans les romans, rend le récit encore plus captivant, pourtant ce n'est qu'un effet de style efficace, un artifice convaincant.

Les personnages, en particulier celui de l'héroïne, sont assez géniaux même si leur caractère dissone parfois avec le scénario. J'ai vraiment apprécié de rencontrer Ben et son côté espiègle, un peu bad boy gentillet.

Bref, si vous êtes adeptes des chasse à l'homme aux multiples rebondissements, n'attendez plus et lisez ce livre. Il vous captivera.

Fiona Cameron, psychologue en affaires criminelles et spécialiste en profiling géographique, est contactée par le major Berrocal de Tolède. Deux crimes horribles ont été commis à quelques jours d’écart, elle s’y rend avec Kit Martin, son compagnon et écrivain.



Pendant ce temps à la Nouvelle Orléans, Drew Shand, auteur de polars à succès, est assassiné. La mise en scène macabre correspond à s’y méprendre à celle de son roman Le Plagiaire adapté à la télévision. Kit est particulièrement affecté par cette disparition, en effet Drew et lui écrivent le même type de romans où les serial killers et les profileurs s’affrontent.



Jane Elias, auteur de Mort à l’arrivée, vit recluse en Irlande. Elle y sera retrouvée morte par un garde forestier dans une posture similaire à celle décrite dans son roman.



Georgia Lester et Kit se connaissent bien. Ils sont inquiets, ils ont reçu la même lettre de menaces et après les morts de Drew et Jane, quel crédit y accorder ?



Fiona est très inquiète et charge son meilleur ami, le commissaire Steve Preston de suivre ces affaires de près et de la tenir informée. Un serial killer serait-il en train de semer la panique parmi les auteurs de polars ?



Le fait que Fiona travaille sur deux affaires en même temps (celle de Tolède et une autre sur Francis Blake accusé de meurtre et dont elle pense qu’il est innocent) et qu’elle revient très souvent sur son passé (elle a perdu sa sœur Lesley violée et assassinée et dont le meurtrier n’a jamais été retrouvé) rend le début du roman un peu fastidieux.



Les évènements qui s’enchainent, les tensions, ainsi que de nombreuses disputes et divergences d’opinion, n’arrivent pas à donner de souffle à la lecture et on s’enlise assez rapidement dans un rythme parfois un peu poussif.



Le personnage de Fiona - pourtant intéressant - ne parvient pas à sauver l’histoire qui a malgré tout le mérite d’être originale. Certes on a hâte de connaître le dénouement des différentes enquêtes, mais on ne retrouve pas cette ferveur qui vous empêche de poser votre roman.


Lien : http://onirik.net/Le-tueur-d..

Troisième volet des enquêtes de Decimus Webb, "Le Jardin des Derniers Plaisirs" commence avec un banal fait divers: un homme s'amuse à couper les mèches de femmes dans les jardins de Cremorne, dont la réputation légère n'est pas pour plaire au quartier plutôt huppé de Chelsea.



Tandis que Rose, fille de bonne famille, prépare son entrée dans le monde, que son père se rend à la City, que sa mère reçoit ses voisines au thé et que le révérend Featherstone milite pour l'éradication du vice, de nombreux fêtards londoniens se rendent chaque soir aux jardins afin de danser et d'assister aux diverses attractions.



Mais bientôt a lieu un premier meurtre, lorsqu'une servante est retrouvée morte, brûlée vive dans la cuisine du révérend. George Nelson, tout juste sorti de prison, est bien évidemment soupçonné... si ce n'est que ses alibis semblent tenir la route.



Bon, l’éradication du vice, je suis contre ! Première critique.



Une fois n’est pas coutume, j’avais commencé le cycle de l’inspecteur Webb par le troisième. Hem, comme d’habitude, me répondrez-vous...



Pas grave parce que je m’étais régalée avec ce récit très bien mené : les différentes histoires s'entrecroisaient, pour mon plus grand plaisir, les personnages ont tous quelque chose à se reprocher (j’adore quand ceux qui se donnent de grands airs de saints sont en fait pire que des diables) et pour quelqu'un qui comme moi adore l'époque victorienne, le cadre est passionnant. Oui, j’aime la période victorienne, mais je n’aurais pas aimé y vivre.



Les enquêteurs ne sont peut-être pas aussi attachants qu’un Thomas Pitt ou un Sherlock Holmes, mais malgré tout, je les ai appréciés et cela me donnait envie de lire la suite de leurs aventures, en commençant par le premier, cette fois.



Pas de récit trépidant où ça court dans tous les sens, ça prend son temps et cela ne m’a pas posé problème. Les polars victoriens vont à leur aise, au pas des chevaux qui tirent les fiacres.

Lire un livre de Lee Jackson vous donne envie boire une tasse de thé et surveiller vos arrières car on est jamais trop prudent.



Autre chose : les couvertures 10/18 de cette collection sont très réussies et comme bien souvent, elles attirent le regard. Ma collection 10/18 Grands Détectives est assez bien étoffée et les couvertures sont toujours un régal pour mes yeux.
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