Le mauvais coup du sort, la déchéance du héros me fascine. Le moment du basculement, cette façon qu’a la gloire de s’effacer et de tout reprendre. Le roi est nu. Peut-être que ma fascination pour Melville et Brautigan vient aussi de là. Deux auteurs qui atteignent des sommets et qui finissent l’un dans l’oubli, l’autre une balle dans la tête. Le paradis perdu s’incarne dans l’homme, irrémédiablement.