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Critiques de Éric Tchijakoff (19)
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Amer noir : Le jour où j'ai tué Staline

En recevant « Amer noir », choisi lors d’une masse critique, je m’attendais à découvrir une fresque historique et à vivre une épopée avec Anton Semenov en me lançant sur les traces d’Iosseb Djougachvili, plus connu sous son pseudonyme Joseph Staline. J’avoue que ce « western slave » ne me laissera pas un souvenir impérissable et que l’auteur a sans doute raison quand il résume son ouvrage (page 245) : c’est « le théâtre de mes illusions de petit con ».

Ca démarre pourtant bien avec les cinquante premières pages en Géorgie à Tbilissi, en 1905, au sein d’une famille de haut fonctionnaire russe, un début d’intrigue surgit à Bakou en Azerbaïdjan mais s’enlise vite en une centaine de pages, puis l’on se perd loin des frontières de la raison en retournant en Géorgie à Tchiatoura où notre « héros » rate Staline mais blesse un militaire … ce qui le condamne à la déportation en Sibérie à Balagansk … un enfer invraisemblable de débauches … dont profite Anton protégé d’un sort plus cruel grâce à l’influence paternelle… finit par rejoindre l’armée tsariste … et échoue en 1920 à Novorossisk sur une croiseur français.

Un livre sans réelle intrigue, sans personnages intéressants, sans style et dont les 250 pages ne nous font grâce d’aucun bosquet ou ornière entre la Géorgie et l’Azerbaidjan ; une réelle déception en ce qui me concerne.

Une bonne raison de relire « de la Neva à la Seine », chef d’oeuvre de Carole Sorreau, ou « le serment de Maria » et le trop méconnu « un cargo dans la nuit » de Jean d’Agraives.



PS : ma lecture de "De la Neva à la Seine"
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Amer noir : Le jour où j'ai tué Staline

Amer Noir : Le jour où j’ai tué Staline fait partie de ces livres dont le titre vous induit en erreur. Au résumé, certes, on comprend que c’est la vie d’Anton Semenov qu’on va découvrir et suivre. Mais dans un titre où le nom de Staline apparaît, on peut s’imaginer que le dictateur est un des personnages principaux du roman et qu’on va le voir surgir assez rapidement. Pourtant, on l’attend et j’admets que cette attente, un peu trop longue à mon goût, m’a déçue. C’est la vie d’Anton qu’on suit d’abord : ses espoirs, son amour pour Ilona qu’il ne connaît pas et qu’il veut retrouver.



Le rythme est lent, l’écriture est belle, bien que les points de suspension soient certainement trop nombreux alors que je leur préfère un usage parcimonieux.



Le Jour où j’ai tué Staline est un livre contemplatif qui explique les sentiments, qui sonde l’âme humaine. C’est un livre d’aventures, un roman initiatique car on voit Anton grandir et mûrir. Le récit met énormément de temps à se lancer, ce que je regrette. Cette lente installation du cadre permet toutefois de se faire une idée de la Russie d’alors, à la veille de la douloureuse et longue période soviétique.



Voici un livre à lire quand on veut du calme pour compenser le rythme de nos vies super-actives. A lire à tête reposée pour rêver et se laisser porter par la plume de l’auteur.
Lien : http://raisonlectureetsentim..
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Cette critique est susceptible d'être biaisée. Babelio ne garantit pas son authenticité

La chartreuse des Sauvages

Livre très agréable à lire , très fluide, riche en descriptions mais sans excès, de l'intrigue et du suspens jusqu'à la fin du récit , j'attends la suite !

L'auteur doit adorer la nature , ici la Chartreuse et la vallée du Grésivaudan sont très bien décrits. Bref, j'ai passé un très bon moment avec ce livre.













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Amer noir : Le jour où j'ai tué Staline

Une écriture fluide, un maniement subtil de la langue française. Voici l’histoire touchante d’un homme, Anton, qui se penche à la fin de sa vie sur ses souvenirs, plus ou moins imprécis :

« Qu’est-ce qu’il reste quand on commence à entrevoir le début de la fin ? »

Amer Noir est plus qu’un roman dépaysant. Il s’agit avant tout d’un bildungsroman, d’un voyage au cœur de soi-même à la recherche de ses limites. Un livre qui nous immerge dans une Russie dont nous, Occidentaux, ignorons tellement de choses, la Russie prérévolutionnaire… C’est la vision du petit père des peuples, dans sa jeunesse, lorsqu’on l’avait surnommé Koba et plus tard Staline, qui signifie « acier » en russe, à travers le regard du protagoniste, jeune homme bien implanté dans la bourgeoisie, milieu étouffant auquel il tente d’échapper par tous les moyens, pour suivre ses rêves. Don Quichotte d’une société archaïque, Anton, le héros / anti-héros, essaie de se réaliser. Son envie éperdue de ne pas mener une vie morne et insignifiante, quitte à tout perdre, est le point de départ de ses aventures. Les personnages sont tous intéressants car ils ne sont pas utilisés comme faire-valoir du personnage principal, qui tel un Dr Jekyll et Mr Hyde russe, évolue dans ce récit écrit comme une fable.

Ce texte nous rappelle subtilement le magic realism de Cent ans de Solitude. Un rythme mélancolique, un récit de vie et de mort, dévorant. Une véritable épopée qui restera longtemps gravée en nous, même si Staline est mort de sa belle mort…
Lien : https://sharingteaching.blog..
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Amer noir : Le jour où j'ai tué Staline

C’est un livre prenant. On le lit facilement, on se prend au jeu. On veut connaitre la suite, même si l’Histoire nous informe que Staline a vécu bien trop longtemps. Suivre les aventures et les chimères de cette sorte de héros Stendhalien balloté sur fond de la Grande Histoire est assez jouissif.

Un suspens presque permanent, souvent entretenu par un procédé habile qui esquisse seulement ce qui va être dit plus loin. Rien ne déçoit dans ce road movie dépaysant (road book ? Non , cela signifierait tout autre chose), écrit avec des mots et des phrases simples sans pour autant être plates avec souvent de belles expressions aussi. Bravo, c’était un plaisir.



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La chartreuse des Sauvages

J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir cet ouvrage. Les 120 premières pages se dévorent sans voir le temps passer. C’est un beau récit, une belle intrigue et l’envie de poursuivre les aventures de nos trois héros : Pierre P., Gloria G. et Édouard L. reste intacte jusqu’à la dernière page.



L’auteur nous plonge directement chez monsieur et madame « tout le monde », dans un village de montagne où personne n’attend rien si ce n’est de vivre paisiblement. Ses descriptions du cadre et des personnages sont excellentes et donnent un réalisme profond à l’intrigue.



Même si le sujet traité n’est pas dans mon top 10 des lectures habituelles, ce qui explique surement les quelques longueurs ressenties dans le récit, j’avoue que j’ai apprécié cette lecture et cette écriture à tendance comique souhaitée par l'auteur.

Sans spoiler : j’ai été agréablement surpris du dénouement - à vous maintenant de le découvrir et de partager avec nous.



Je remercie Eric Tchijakoff pour nos échanges, avant, pendant et après la lecture de son roman. Roman que je vous conseille et qui ne vous laissera pas indifférents !
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Amer noir : Le jour où j'ai tué Staline

Lire "Amer Noir..." c'est partir en voyage, un voyage dans ces espaces où l'hiver règne pendant de longs mois, un voyage dans le passé, ce passé révolutionnaire, ou pré-révolutionnaire de la grande Russie, pas encore URSS. J'ai lu avec beaucoup de plaisir Amer Noir, il y a déjà quelques mois déjà. Il est plus facile de parler de ce qui m'a frappé, avec ce recul : le style, tout d'abord, le sens de la phrase, le goût du mot juste. Le récit ensuite, lié à la propre histoire de l'auteur. La description de l'âme humaine, enfin, comme savent si bien le faire les auteurs russes . N'ayez aucune crainte : le livre se lit facilement, et le voyage vous séduira, vous inquiétera, vous emportera au-delà des steppes glacées. On attend donc l'ouvrage suivant avec l'impatience du lecteur qui en veut toujours plus... toujours plus.
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Amer noir : Le jour où j'ai tué Staline

Voici l’histoire touchante d’un homme, Anton, qui se penche à la fin de sa vie sur ses souvenirs, plus ou moins imprécis :

« Qu’est-ce qu’il reste quand on commence à entrevoir le début de la fin ? »

Amer Noir est plus qu’un roman dépaysant. Il s’agit avant tout d’un bildungsroman, d’un voyage au cœur de soi-même à la recherche de ses limites. Un livre qui nous immerge dans une Russie dont nous, Occidentaux, ignorons tellement de choses, la Russie prérévolutionnaire… C’est la vision du petit père des peuples, dans sa jeunesse, lorsqu’on l’avait surnommé Koba et plus tard Staline, qui signifie « acier » en russe, à travers le regard du protagoniste, jeune homme bien implanté dans la bourgeoisie, milieu étouffant auquel il tente d’échapper par tous les moyens, pour suivre ses rêves. Don Quichotte d’une société archaïque, Anton, le héros / anti-héros, essaie de se réaliser. Son envie éperdue de ne pas mener une vie morne et insignifiante, quitte à tout perdre, est le point de départ de ses aventures. Les personnages sont tous intéressants car ils ne sont pas utilisés comme faire-valoir du personnage principal, qui tel un Dr Jekyll et Mr Hyde russe, évolue dans ce récit écrit comme une fable.

Ce texte nous rappelle subtilement le magic realism de Cent ans de Solitude. Un rythme mélancolique, un récit de vie et de mort, dévorant. Une véritable épopée qui restera longtemps gravée en nous, même si Staline est mort de sa belle mort…
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La chartreuse des Sauvages

Voilà un roman qui se lit d'une traite, et nous entraîne dans la splendeur et la rudesse des paysages montagnards, pour une intrigue captivante, de celles qui font de gens ordinaires des héros de leur propre vie.

Le récit, enlevé et joliment écrit, est original par sa vision croisée des trois personnages principaux. Pierre, Gloria, et Édouard par qui le scandale arrive nous fascinent, et nous irritent par la façon dont ils empoignent, ou pas, les vicissitudes de leur existence.

Mais surtout ce roman nous ancre dans un questionnement qui fait terriblement sens aujourd'hui, a l'heure d'une vague de "welness" sans précédent : dans quelle mesure , et à partir de quand des gens comme vous et moi deviennent-ils une secte alors qu'ils ne cherchent qu'à donner du sens à leur vie, en s'éloignant des normes sociétales qui les ont conduits dans le mur et à l'echec ?

Ce livre nous interroge aussi sur notre relation à la nature. Revenir à la nature, à l'état de nature, retrouver notre ancrage à la terre doit-il se faire obligatoirement par la sauvagerie?

Ce roman écrit par une plume amoureuse et connaisseuse de la montagne, sa faune, sa flore nous entraîne sur les sentiers d'altitude comme dans les tréfonds contradictoires d'âmes tourmentées.

On se lance à la poursuite de ces Sauvages avec avidité.

Et on recommanderait bien ce livre aux agents de la MIVILUDES, comme un manuel parfait et passionnant sur le processus qui conduit des gens sans histoire vers une dérive sectaire...
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La chartreuse des Sauvages

La Chartreuse des Sauvages est d'abord un lieu qui permet toutes les échappées et l'auteur de ne pas s'en priver, de nous emmener sur les chemins, les bois et forêts, de plus en plus feuillus et pentus. Puis ce sont des personnages, comme mis en abyme de la Nature qui les entoure, eux aussi en échappées jusqu'à se perdre de plus en plus, les uns pour s'oublier, les autres pour exister, chercher une issue. L'auteur explore les forêts extérieures et les forêts intérieures, qui peuvent conduire à la soumission ou au contraire à la libération des ces êtres paumés et tristes. Avec tout ça, l'humour a pourtant sa place qui frôle parfois le sarcasme, comme pour mieux cacher ou jouer avec la tendresse qu'il a pour ses personnages.
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La chartreuse des Sauvages

C'est le premier livre que je lis de cet auteur. Magnifique livre ! J'ai beaucoup aimé. Des personnages attachants, dont les situations changent au fur et à mesure. Des paysages sauvages, qui donnent à rêver... L'intrigue va crescendo... jusqu'au dénouement !
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La chartreuse des Sauvages

Un livre comme on les aime, qui se dévore avec de plus en plus de voracité au fur et a mesure que l'intrigue progresse.

Un beau mélange entre thriller et tranches de vie sur fond de montagne sauvage.

La chartreuse et ses saisons agit comme notre compte a rebours, avec presque chaque chapitre notant le changement du temps alors que la situation devient de plus en plus complexe.

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La chartreuse des Sauvages

ce livre m'a été offert par l'auteur suite à un jeu que j'ai gagné. L'histoire se déroule en Chartreuse, région où j'habite depuis une vingtaine d'années. Au prime abord, pas mon style et pourtant...je me suis laissée complétement embarquer dans l'histoire. La lecture m'a été facile. Intrigue, suspens, psychologie sont au rendez-vous dans ce décor forestier et montagneux typique de la Chartreuse. Une belle découverte.
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La chartreuse des Sauvages

En levant les yeux sur le Dent de Crolles, je n'ai pu que penser à ce livre que je viens de finir.. #lachartreusedessauvages

Encore un super livre d' Eric Tchijakoff où l'on se délecte à chaque page de découvrir ces personnages tous un peu barré dans leur style, mais attachants et enivrants.

Merci encore d'être l'écrivain que vous êtes, je reprends du temps pour moi, pour lire grâce à vous
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La chartreuse des Sauvages

Un roman mélangeant suspense haletant, psychologie, aventure et enquête policière, le tout finement dosé et au style fluide et précis. Une évolution progressive des personnages, une dérive vers le 'sauvage', comme un fondu au noir, derrière les branches...



En bref une superbe découverte !
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Cette critique est susceptible d'être biaisée. Babelio ne garantit pas son authenticité

La chartreuse des Sauvages

Un roman bien ficelé qui nous tiens en haleine jusqu’à sa dernière page !

On s’attache rapidement aux personnages pour le moins atypique mais aussi au décor qui, en tant que Dauphinois, nous est plutôt familier.

Nos ascensions sur les sommets cités dans le livre ne nous laisserons plus jamais indifférents, gare aux masques !

On demande la suite des aventures de notre maître de l’imposture Édouard.L et de son bras droit, le fameux Sus Scrofa !

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Cette critique est susceptible d'être biaisée. Babelio ne garantit pas son authenticité

La chartreuse des Sauvages

Une intrigue bien menée et glaçante de réalisme, une écriture fluide... Un roman différent de mes choix habituels et que je recommande sans hésitation aucune! C'est un bon choix! Je vais de ce pas acheter les précédents romans que je n'ai pas encore lus!
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Amer noir : Le jour où j'ai tué Staline

Je tiens tout d’abord à remercier Babelio et les éditions Nouvelle Bibliothèque pour l’envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique.



[...]



J’ai apprécié découvrir un monde qui m’était jusqu’alors inconnu. Ce n’est pas forcément un monde qui me plaît, je le trouve sombre, désagréable, froid, … mais c’est un peu ainsi que je me l’imaginais. C’était parfois un peu déconcertant de me retrouver face à des noms de ville que je ne connaissais pas du tout, que je n’arrivais pas à situer en Géorgie, en Russie ou ailleurs. C’était un peu dérangeant lors de ma lecture – mais ce n’est bien évidemment pas la faute de l’auteur ! Et justement, en lisant ce roman je me suis familiarisée avec certains noms de ville et je ressors de cette lecture en me disant que j’ai appris des choses. C’est un gros point positif ! D’ailleurs, je ne savais pas du tout que Staline était surnommé Sosso et Koba, je ne l’oublierai pas maintenant.



Ce récit nous est raconté par un narrateur omniscient. Nous suivons les aventures d’Anton, un jeune homme partant à la recherche d’Ilona qui, selon lui, a été enlevée par Koba. Anton n’est pas un héros, il n’est pas non plus un anti-héros. Je ne saurais pas vraiment comment le définir, il est assez particulier dans son genre. C’est plutôt un adolescent en crise qui se cherche, qui ne sait pas quel chemin emprunter dans la vie : il est perdu. C’est pour cette raison que j’étais un peu déçue de ne pas avoir de récit à la première personne. En effet, j’aurais adoré rentrer dans la tête de ce garçon, j’aurais adoré lire ses pensées sombres et confuses. Certes, le narrateur nous en offre un aperçu, mais j’avais le sentiment qu’il existait un certain « détachement » puisque la personne qui parlait n’était pas le héros. Cela ne m’a cependant pas empêché d’apprécier ce protagoniste et d’aimer le suivre dans ses aventures.



[...]
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Super Brat

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