Étienne Gasche

Qui s'intéresse un peu à la Bretagne ne peut mettre de côté Anne. Mariée à deux rois de France, son destin est empreint à la fois de grandeur, de noblesse mais également de nostalgie. Celle de n'avoir pu donner de mâle heritier..



Cette bd retrace brièvement la vie d'Anne de Bretagne. La narration est livrée par Gabriel le ménestrel, ce qui donne bien sûr, une ambiance médiévale à l'ouvrage.

Je n'ai pas tellement apprécié le graphisme. Les couleurs vives sont très tranchées et les visages bien trop lisses.

Dommage...

Ce livre est parfait pour une première approche du Moyen-Age en Bretagne : il aborde succinctement les différents rois ou ducs qui se sont succédé au cours de la période, ainsi que quelques faits marquants de leur règne, leurs relations avec la France...



Cependant, cette brièveté du texte est aussi assez frustrante : l’auteur ne nous donne que les grandes lignes de l’Histoire, ne consacre que trois ou quatre pages à chaque "souverain". Par exemple, Anne de Bretagne, LE personnage emblématique de la Bretagne, deux fois reine de France et dernière "vraie" duchesse de Bretagne, ne se voit consacrer que cinq pages, illustrations comprises…

Le récit est un peu particulier, à la façon des ménestrels du moyen âge. Je n'ai pas trop accroché.

L'histoire évidemment est intéressante, mais il ne s'agit que des grands événements de la vie d'Anne de Bretagne, que même les non natifs de la région connaissent. Donc je suis très déçue, je pensais apprendre plus de chose.

Et enfin, je n'aime pas du tout le dessin...

Je l'avais emprunté très confiante, mais je n'en garderai pas un grand souvenir.

Je remercie Babelio et Yoran Embanner pour l'envoi de cette ouvrage lors de la masse critique de février.

J'ai pris un certain plaisir à la lecture. Plus que les biographies individuelles, j'ai particulièrement apprécié la mise dans le contexte historique de l'époque de l'histoire du royaume de Bretagne.

Parce qu'entre deux "grands" voisins (Français et Anglais) il n'était pas très facile de faire respecter sa place à l'époque.

Je n'ai pas forcément accroché aux biographies individuelles, qui restent assez succinctes compte tenu du nombre de personnages, et qui mériteraient un livre complet chacun.

Et malheureusement, entre les Conan, les Alain les Arthur.... j'ai fini par me perdre. Je pense qu'il faut plutôt prendre ce livre en ne lisant qu'un biographie au moment où on souhaite avoir un minimum d'information sur un personnage particulier.

Cet ouvrage va prochainement rejoindre les rayons de ma médiathèque de village, et je ne doute pas que d'autres lecteurs plus férus que moi sur les détails de l'histoire Bretonne, y trouveront leur compte.

J'ai trouvé ce livre une fois de plus en flânant dans un magasin ou l'on peut trouver toute sorte de choses, (Je ne vais pas vous faire une image...), et à la lecture du titre tout comme du pitch, j'ai trouvé cela plutôt marrant.

De plus, étant un grand amoureux de la Bretagne et de son Histoire, je m'y suis plongé.

Malgré, le côté fantaisiste du livre : l'auteur ayant choisi de faire ressusciter Saint Corentin (saint breton et totalement légitime en tant que narrateur à mon avis) et Sergueï Eisenstein (cinéaste soviétique du début du XIXème) et nous suivons ces deux personnages qui ont décidé de tourner un film sur les Princes Maudits de Bretagne en se rendant directement sur place aux différentes périodes concernées.

C‘est peut être improbable mais cela se laisse lire et on adhère plutôt facilement à l'histoire.

C'est bien raconté et bien écrit, cela se laisse lire facilement et on se laisse entrainer jusqu'au bout.

J'ai eu l'opportunité de lire ce livre grâce à la masse critique "non fiction".

Etant bretonne pure beurre, j'étais même ravie de pouvoir découvrir l'histoire de ma région par le biais de sa noblesse. J'ai été absorbée par les histoires où l'on se rend compte que la Bretagne a longtemps été au coeur des intrigues entre le royaume de France et celui d'Angleterre.

Les guerres intra-familiales pour le pouvoir étaient légions dans ces temps-là (comme parfois encore aujourd'hui) et être le mieux placé dans les successions semblaient aller au-delà des liens du sang.

J'avoue avoir été parfois perdue car dans les familles royales, ou ducales, ils s'appellent tous pareil : Conan I, II, II, IV, Jean I, II, III, IV, etc... j'ai dû assez souvent me référer à l'arbre généalogique pour savoir où j'en étais.

Ce document est sans doute plus axé pour un public qui a déjà des bases en histoire de Bretagne, car les histoires se suivent à un rythme assez soutenu, mais ça a tout de même été une lecture très intéressante pour ma culture personnelle.

Je craignais que le texte ne soit trop érudit, mais finalement ce qui m’a gênée c’est le côté fantaisiste du livre : l’auteur a choisi de faire ressusciter Saint Corentin (saint breton et totalement légitime en tant que narrateur à mon avis) et Sergueï Eisenstein (cinéaste soviétique du début du XIXème dont j’ai moins compris la présence) et nous suivons ces deux personnages qui ont décidé de tourner un film sur les Princes Maudits de Bretagne en se rendant directement sur place aux différentes périodes concernées. C‘est tellement improbable que je n’ai pas adhéré du tout et que j’ai bien souvent sauté ces passages puis carrément jeté l'éponge…



On a l’impression de lire un cours d’histoire (ce qui n’est pas surprenant puisque l’auteur est prof d’histoire). C’est bien raconté, mais cela ne sonne pas du tout comme un roman, ce qui n'aurait pas été un soucis s'il n'y avait eu les interventions d'Eisenstein et Saint Corentin à tout bout de champ.