Einstein aimait par-dessus tout la réflexion, pour sa volupté, pour la joie qu’elle lui procurait. Il était de ceux qui détectent et apprécient l’érotisme des problèmes : créer des concepts, aiguiser un style, trouer la pensée, soumettre à nos songes la nature qui nous entoure, voilà d’abord le travail. C’est aussi une fête : non pas une affaire de lampions, mais d’impétuosité, parfois d’insurrection dans la pensée.