AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Mimimelie


Les nanosciences sont par essence multiformes. Elles recouvrent un vaste champ de recherches regroupées en vertu de leur appartenance à un même ordre de grandeur spatial : le nanomètre (nm), c’est-à-dire le milliar-dième de mètre. Cette longueur, qui représente dix fois le diamètre d’un atome, est au mètre ce que le diamètre d’une noisette est à celui de la Terre. Pour fixer encore mieux les idées, rappelons que la taille transversale de grosses molécules comme l’ADN est de 2 nanomètres, celle d’un virus, d’environ 70 nanomètres, celle d’un glo-bule rouge, de 700 nanomètres, celle d’une bactérie, de 1 micron (soit 1 000 nanomètres), et que l’épaisseur d’un cheveu mesure environ 50 microns, soit 50 000 nanomètres.
En association avec le nanomètre, on parle de « nanoparticules ». Cette appellation n’est pas très heureuse : « nano- » étant un préfixe qui d’habitude marque le milliardième de quelque chose, une nanoparticule devrait être un milliard de fois plus petite qu’une particule. Or la réalité est exactement… l’inverse : une nanoparticule est un milliard de fois plus grosse (en diamètre) qu’une « vraie » particule, c’est-à-dire qu’une particule élémentaire comme l’électron ou le quark. Les nanoparticules sont en réalité des gigaparticules ! Le nom « nanoparticules » relève donc d’une appellation mal contrôlée, qui est par voie de conséquence trompeuse. Car, contrairement à l’usage, « nano » n’y représente pas un préfixe, mais accole au mot qu’il précède une échelle de longueur particu-lière, celle du nanomètre.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}