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3.44/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : La Tronche, Isère , le 24/10/1927
Mort(e) à : Paris , le 14/09/2014
Biographie :

Constantin Melnik est une personnalité du monde du renseignement français, un stratège en géopolitique et un homme de lettres.

Il est le fils de Constantin Melnik, officier de l'Armée impériale russe et de Tatiana Botkina (1898-1986). Son grand-père maternel, le docteur Evgueni Botkine (1865-1918), médecin général de la Garde impériale, était le médecin personnel du tsar de Russie Nicolas II, exécuté avec toute la famille impériale en 1918.

Après la Seconde Guerre mondiale durant laquelle, il servit d'agent de liaison d'un maquis FTP niçois, Constantin Melnik sort major de l'Institut d'études politiques de Paris.

Durant la Quatrième République, il fut conseiller technique de Charles Brune au Ministère des Postes et Télécommunications, puis au Ministère de l'Intérieur. Préoccupé par la défense des États occidentaux face à la menace soviétique, Constantin Melnik se forme aux méthodes américaines en travaillant pour la Rand Corporation.

Après le 13 mai 1958 et le retour du général de Gaulle au pouvoir, il devient conseiller technique du Premier ministre français Michel Debré pour les questions de sécurité et de renseignement de 1959 à 1962.

Ses fonctions l'amènent à coordonner les différents services (PJ, RG, SDECE, DST, PP, etc.) qui sont impliqués dans le maintien de l'ordre, la lutte contre le KGB, le FLN, l'OAS ou toute organisation terroriste.

Ainsi il a déclare avoir commandité plusieurs centaines d'assassinats ou attentats durant cette période. Il ne ferait pas mystère d'assassinats politiques commandités par le gouvernement français par le biais de La Main rouge dans les années 1960.

En 1962, il publie "Les Mots du Général", sous le pseudonyme d'Ernest Mignon.

Après la chute de l'Union soviétique, Constantin Melnik s'est consacré à la réflexion sur le phénomène de la violence d'État en régime démocratique, en utilisant l'artifice de la fiction pour, à travers de vrais-faux romans, dénoncer les dangers du totalitarisme, la nécessité d'un renseignement discipliné et efficace au service d'un État démocratique respectueux de sa légalité et le danger des dérives autoritaires au sein des démocraties.

Il a également collaboré avec François de Grossouvre aux services secrets de l'Élysée à partir de 1983.

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Source : Wikipédia
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Vidéo de

MELNIK_La guerre froide .
Vidéos du colloque "La guerre froide est-elle vraiment terminée ?" avec Constantin Melnik (ex-services spéciaux français), Igor Prelin (ex-KGB), Pete Bagley (ex-CIA), le Préfet Rémy Pautrat


Citations et extraits (5) Ajouter une citation
" L'Union soviétique était un mystère qui enveloppe un secret qui entoure une énigme. "

Winston Churchill

(page 81).
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Constantin Melnik
En pleine nuit, un officier de la France libre  estime, lui, que l'importance de l'événement  l'autorise à aller tambouriner à la porte du Général. 

— Qu'est-ce que c'est ? fait une voix ensommeillée. 

— Mon général ! Mon général ! Ce sont les Américains qui viennent de débarquer en Afrique du Nord !!! 

— Eh bien ! J'espère que... Vichy va les foutre  à la mer! On n'entre pas en France comme des voleurs... 

6 juin 1944. L'heure est historique et exaltante. Une ombre plane pourtant sur « le jour J » :  une fois de plus, de Gaulle n'est pas dans le coup.  Cette fois, les Américains l'ont averti mais in extremis. Est-ce suffisant ? Un courageux - c'est 
l'époque - se jette à l'eau. 

— Et ce débarquement, mon général ? 

De Gaulle réfléchit. 

— Le débarquement ? Eh bien, les Boches sont des gens sérieux.

Horreur incrédule des Français libres. De
Gaulle reprend :

— Les Boches sont sérieux. Eisenhower est
boche. Allez, il le réussira, son débarquement
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Mode d'emploi du livre

Ces "histoires" doivent être moins lues que vues et entendues. Le chœur classique des confidents n'est là que pour servir de musique de fond au
récital d'un homme seul. Il convient donc d'imaginer l'allure et de restituer le ton de celui-ci.

a) Prenez une voix caverneuse.

b) Parlez lentement en détachant et en scandant les mots.

c) Appuyez sur les dernières syllabes.

d) N'hésitez pas à modifier les règles de l'accent tonique.

e) Marquez de longues pauses.

f) Rengorgez-vous.

Normalement, ça doit marcher. »

Jean Cau
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Le Général s'entretient avec Hubert Beuve-Méry :
- Moi, qui ne suis pas ce qu'il est convenu d'appeler un rigolard...savez-vous ce que je fais quand j'ai envie de rire ?
- ........
- Eh bien ! Je lis Le Monde !
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Le féminin d'agent est agentessa. Pourquoi pas l"agentesse" en français ? Il y a bien des poétesses...
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