Nationalité : France
Né(e) à : Cavaillon , le 1/12/1784
Mort(e) à : Paris , le 11/12/1857
Né(e) à : Cavaillon , le 1/12/1784
Mort(e) à : Paris , le 11/12/1857
Biographie :
François-Henri-Joseph Blaze, dit Castil-Blaze, est un musicographe, critique musical, compositeur et éditeur français.
Une grande partie de son activité consiste à adapter des opéras français et étrangers pour différentes scènes de la province française. Dans ces cas-là, Castil-Blaze adapte le livret ainsi que la musique. Ce travail d’arrangeur sera largement critiqué, mais Castil-Blaze affirmait que cela permettait à une partie du public de se familiariser avec l’opéra.
Castil-Blaze a écrit la traduction française du livret du Barbier de Séville de Rossini en y rajoutant des récitatifs pour la plupart empruntés à Beaumarchais, en en modifiant la structure qui passe de deux à quatre actes et en changeant certaines tessitures vocales
Mais Castil-Blaze est également auteur d’un opéra en quatre actes : Belzébuth - ou les Jeux du Roi René, Montpellier (Intégrale) et Paris/Conservatoire (Extraits) 1842, d’un opéra comique en un acte : La Colombe, de plusieurs œuvres originales, en particulier d’œuvres sacrées, dont deux messes solennelles.
Castil-Blaze a enfin exercé comme éditeur, d’abord pour publier ses propres œuvres, littéraires comme musicales, mais il ne s’y est pas limité : il a, entre autres, édité les œuvres de Beethoven.
+ Voir plusFrançois-Henri-Joseph Blaze, dit Castil-Blaze, est un musicographe, critique musical, compositeur et éditeur français.
Une grande partie de son activité consiste à adapter des opéras français et étrangers pour différentes scènes de la province française. Dans ces cas-là, Castil-Blaze adapte le livret ainsi que la musique. Ce travail d’arrangeur sera largement critiqué, mais Castil-Blaze affirmait que cela permettait à une partie du public de se familiariser avec l’opéra.
Castil-Blaze a écrit la traduction française du livret du Barbier de Séville de Rossini en y rajoutant des récitatifs pour la plupart empruntés à Beaumarchais, en en modifiant la structure qui passe de deux à quatre actes et en changeant certaines tessitures vocales
Mais Castil-Blaze est également auteur d’un opéra en quatre actes : Belzébuth - ou les Jeux du Roi René, Montpellier (Intégrale) et Paris/Conservatoire (Extraits) 1842, d’un opéra comique en un acte : La Colombe, de plusieurs œuvres originales, en particulier d’œuvres sacrées, dont deux messes solennelles.
Castil-Blaze a enfin exercé comme éditeur, d’abord pour publier ses propres œuvres, littéraires comme musicales, mais il ne s’y est pas limité : il a, entre autres, édité les œuvres de Beethoven.
Source : Wikipédia
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Les parties, dont se compose un opéra, sont:
L'Ouverture, l'Introduction , le Récitatif, l'Air, le Duo, le Trio, le Quatuor, le Quintette, le Sextuor, le Finale , le Chœur, la Marche , l'Air de danse , l'Entr'acte. Ces parties ne sont pas toutes nécessaires. Le poëte et le musicien n'emploient que celles qui peuvent servir à la structure de leur drame et ne mettent aucun ordre dans la manière de les enchaîner l'une à l'autre.
L'Ouverture, l'Introduction , le Récitatif, l'Air, le Duo, le Trio, le Quatuor, le Quintette, le Sextuor, le Finale , le Chœur, la Marche , l'Air de danse , l'Entr'acte. Ces parties ne sont pas toutes nécessaires. Le poëte et le musicien n'emploient que celles qui peuvent servir à la structure de leur drame et ne mettent aucun ordre dans la manière de les enchaîner l'une à l'autre.
Machicotage, s. m. C'est ainsi qu'on appelle, dans le plain-chant , certaines additions et compositions de notes qui remplissent , par une marche diatonique, les intervalles de tierce et autres. Le nom de cette manière de chant vient des ecclésiastiques appelés machicots, qui l'exécutaient autrefois après les enfants de chœur.
Rameau ne put jamais faire comprendre une seule phrase de sa musique à Voltaire ; et pourtant ils écrivaient ensemble le Temple de la Gloire et Samson. La symphonie héroïque de Beethoven, les finales de. Don Juan, le trio de Guillaume Tell, exécutés à ravir, ou bien un sac de clous avec adresse remué, secoué, tracassé, n'en doutez pas, seront pour nos poètes une seule et même chose. Comme les dilettantes de Ventadour, ils n'en feront pas moins de l'enthousiasme, quand on leur aura dit cent fois que c'est admirable, sublime, prodigieux.
Les anciens n'ont pas connu l'Opéra ; ils cultivaient cependant tous les arts qui en sont les éléments , et les employaient aux représentations scéniques. Leurs tragédies avaient des ouvertures, des danses, des chœurs, des décorations, et le dialogue se récitait selon les lois de la mélopée. La musique, après avoir annoncé le spectacle et réglé les pas de la danse, soutenait ensuite le chœur pendant les entr'actes.
Caractère. Pour qu'une musique ait du caractère, il ne suffit pas qu'elle exprime les paroles auxquelles elle est appliquée, ni même la situation dramatique; car une symphonie exécutée dans un concert et dénuée de paroles, peut aussi avoir cette qualité. Il faut que son expression ait quelque chose de particulier qui saisisse l'oreille et l'âme de l'auditeur, et lui fasse croire que le sentiment qu'on a voulu peindre, ne pouvait être rendu d'aucune autre façon. Le caractère est donc une certaine originalité qui se sent tout de suite, qui distingue un morceau de la foule, qui l'élève au-dessus de beaucoup d'autres peut être mieux faits, plus remplis de mérite , mais auxquels il manque celui-là , qui lui attache enfin le sceau de l'immortalité.
Une ordonnance de Louis XIV du 25 février 1669, en établissant l'impôt au profit des pauvre» sur Je produit des spectacles le fixait à un sixième en sus des recettes. Cet impôt, augmenté d'un neuvième, en 1790, à cause de la peste de Marseille» est supprimé par la loi des 4, 5 et 6 août 1789. Celle du 16 août 1790, en plaçant les spectacles sous la surveillance de l'autorité municipale,
la chargeait de donner les permissions d'ouvrir des salles à condition d'une redevance envers les pauvres; mais cette indication était trop vague et ne put recevoir son exécution.
la chargeait de donner les permissions d'ouvrir des salles à condition d'une redevance envers les pauvres; mais cette indication était trop vague et ne put recevoir son exécution.
La chapelle du roi fut, pour la France, le berceau de la musique sacrée; c'était le seul refuge qui lui restât dans un royaume que l'on se plaît à désigner comme la patrie des arts. Je ne me propose pas d'en écrire l'histoire. Les chroniqueurs ont traité la musique avec trop de négligence et de légèreté. Nous devons penser que, quand ils n'en disent rien, c'est que les virtuoses de leur temps ne faisaient rien qui méritât d'être rapporté. La musique sacrée eut aussi des rois fainéants dont le règne n'offrirait rien d'intéressant pour nous.
Plus un air vocal est rapide, impétueux, et plus ces imperceptibles repos, ces chutes qui semblent avoir cessé d'exister, ont nécessaires pour en régler la marche. Les Français ne mesurant pas leurs vers, n'ont jamais pu donner, dans leurs opéras prétendus bouffes, aucun de ces airs, de ces duos d'une gaieté folle, d'une volubilité merveilleuse, qui pullulent dans l'opera buffa des Italiens. La prose rimée a toujours coupé les jarrets à nos acteurs lyriques.
Supprimés par les républicains, les rois, les reines, les princes, les princesses n'avaient plus la permission de paraître sur la scène; on défendit de les nommer dans les coulisses, même après la chute du rideau. Les machinistes désignaient la droite et la gauche du théâtre par ces mots : Coté du roi, coté de la reine; les loges du roi, de la reine étaient ainsi placées, en vis-à-vis, à l'avant-scène.
Un opéra commence quelquefois par une scène triste, et finit par un dénouement heureux. Si l'ouverture est conçue d'après ce plan , il s'ensuivra que des traits d'une mélodie brillante et pleine de gaîté venant se joindre à la scène d'introduction, formeront avec elle une disparate.
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