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Nationalité : France
Né(e) à : Caen , 1615
Mort(e) à : Pézenas , 1654
Biographie :

Poète français.
Il a aussi écrit en latin sous le nom d'Atticus secundus. Il est surnommé "Amilcar" par les Précieuses.
Protégé par le comte de Chavigny, il le suivit dans ses ambassades. Il passe ensuite au service du coadjuteur Gondi, de Mme de Longueville et du prince de Conti, dont il devint, en 1648, secrétaire des commandements. En 1654, il l'accompagna à l'armée de Catalogne. Dans ses séjours à Paris, il se montre assidu aus "samedis" de Mlle de Scudéry. Il est l'ami de Scarron, de Ménage, de Pélisson, de Segrais, et rival de Voiture.
Il est gai, charmeur, vif. A l'hôtel de Gondi, on relance la poèsie pastorale, mais, tandis que d'autres n'écrivent que fadaises et artifices, il retrouve, lui, le ton de Virgile.
Il s'est essayé dans toutes les directions: la satire avec la "Pompe funèbre de Voiture", le poème héroî-comique avec "Dulot vaincu" qui ouvre la route au "Lutrin" de Boileau, des Sonnets", des "Epîtres", des "Madrigaux".
Les circonstances de sa mort, à Pézenas, restent mystérieuses
Dispute avec le prince de Conti, suivie d'un coup de pincettes mortel? Poison administré par un mari jaloux? Fièvre?
La Gazette de Loret (5 déc.1654) rapporte:
"Sarrasin, cet aimable esprit,
Dont on voit maint sublime écrit,
Est à Pézenas si malade,
Qu'il n'use plus que de salade."
Quoi qu'il en soit, il mourut à 40 ans sans avoir pu donner sa mesure.
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Source : Grand Larousse
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
               STANCES


            Père des fleurs dont la terre se pare
Quand l'amoureux zéphyr a fondu les glaçons,
Le teint de ma Phyllis a l'éclat bien plus rare
            Que tes odorantes moissons,
            Quelque fleur que l'on lui compare.
Printemps, pour embellir tes roses et tes lis,
            Imite le teint de Phyllis.

Du lion enflammé l'étoile étincelante
            S'en va bientôt flétrir tes fleurs,
            Et sur leur tige languissante
            Ternir les plus vives couleurs ;
            Mais, ni de l'horrible froidure
              Les brûlantes fureurs,
Ni l'ardent été l'insupportable injure
N'oseraient violer sur le teint de Phyllis
L'éternelle fraîcheur des roses et des lis.
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