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3.63/5 (sur 12 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nancy , le 19/07/1839
Mort(e) à : Paris , le 21/04/1908
Biographie :

Émile Gebhart est un historien d'art et critique littéraire français.

Titulaire d'une chaire de littérature étrangère à Nancy, puis de la chaire de littérature méridionale à la faculté des lettres de Paris, il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1895 et membre de l'Académie française en 1904.

Source : Wikipédia
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
On sait que les créations originales de la France du nord, entre le XIe et le XIIIe siècles, la chanson du geste, le roman chevaleresque et l'architecture ogivale, ont fait, dans toute la chrétienté, une fortune prodigieuse. C'est de nos trouvères que le monde civilisé a reçu Charlemagne et les héros de la Table-Ronde. La poésie lyrique des Provençaux eut à peu près un pareil rayonnement dans toute l'Europe latine Nos troubadours ont promené leur lyre en Sicile, en Toscane, en Catalogne, en Portugal. L'Italie laisse entrevoir, dans ses plus anciennes oeuvres lyriques, l'influence provençale.
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L'âge des Communes, qui était sur le point de finir, laissait une trace profonde dans l'originalité italienne. Il n'avait point fondé la véritable liberté individuelle,mais, par l'exercice de la vie publique, par la lutte continue pour l'indépendance de l'association et l'autonomie de la cité, il avait trempé les caractères, éveillé les esprits, aiguillonné les passions. Ces artisans et ces bourgeois, obscurément classés dans leurs corporations,perdus dans la personnalité abstraite de leur ville, en même temps qu'ils renouvelaient le régime social de l'Italie, affranchissaient leurs âmes de la torpeur et des ennuis de la servitude et prenaient les qualités alertes qui conviennent à l'action.
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Mais une renaissance religieuse, par cela même qu'elle renouvelle la vie intérieure et qu'elle affecte la vie sociale, s'empare nécessairement de la civilisation entière d'un peuple. Le génie italien qui, au début du XIIIe siècle, cherchait encore sa voie, se vit donc entraîner par révolution du christianisme italien. Toutefois il put suivre, au sein de ce vaste mouvement, un orbite indépendant. Il ne se perdit point dans le mysticisme transcendant qui, après saint François, ne fît que s'exalter de plus en plus dans le monde franciscain. Une attraction puissante, celle de la civilisation toute rationaliste du midi gibelin, devait modérer 1 élan des âmes, tempérer les esprits, pénétrer de son influence le christianisme lui-même, j'entends celui de la société laïque, et, sans détourner l'Italie du royaume de Dieu, la rendre à l'amour de la vie terrestre.
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L'influence arabe fut plus générale que celle des Byzantins elle affecta l'ensemble même de la civilisation italienne. Tout un groupe de faits moraux et politiques concourut à lui donner la plus grande portée possible. Du ixe au milieu du XIe siècle, les Arabes furent les maîtres de la Sicile; dépossédés par les Normands, ils continuèrent à dominer sur cette île par la science, l'art et la poésie; au XIIIe siècle, sous l'empereur Frédéric II, ils atteignirent au plus haut degré de leur ascendant intellectuel sur la péninsule.
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La littérature historique de l'Italie s'est portée vers l'observation pénétrante de l'homme individuel, du grand homme revêtu de gloire, étudié non seulement dans les actes de sa vie politique, mais dans les traits de son caractère intime. Notre moyeu âge ne nous avait laissé qu'un caractère bien individuel, le saint Louis de Joinville. Les historiens et les biographes italiens, dès le quatorzième siècle, ont tracé des portraits d'une grande valeur à la fois pittoresque et psychologique.
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Ainsi condamnée à tenir son rang dans la hiérarchie temporelle, et à régner pour ne pas périr, l'Église s'attacha avec âpreté à un lambeau de territoire; elle fit servir à la domination séculière le prestige que la foi de ces vieux siècles lui donnait; elle eut une diplomatie sans scrupule et des mercenaires sans pitié, et fut d'autant plus hautaine qu'elle se sentait faible; elle aima passionnément la richesse et dressa près de l'autel du Dieu vivant un comptoir d'usurier.
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Il attendait toujours. Tout à coup, il se tourna avec frémissement de joie vers l'entrée du jardin, sortit de l'ombre et courut à la rencontre de l'homme qui semblait chercher quelqu'un dans les ténèbres de Gethsémani.
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L'invention païenne de Sandro apparaît, en cette allégorie du Printemps, avec toute sa fraicheur florentine. Quand le peintre revint de Rome, en 1481, son esthétique s'était modifiée. Il avait vu, dans la ville Éternelle, les monuments de la sculpture gréco-romaine. Il avait pu converser avec des érudits, des humanistes, des antiquaires.
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« A travers les vicissitudes du christianisme italien au moyen –âge nous avons signalé trois réponses au problème des rapports de l’âme avec Dieu, du chrétien avec l’Eglise : la communion d’Arnauld de Brescia, celle de l’abbé Joachim, de saint François de Jean de Parme, celle enfin de l’empereur Fréderic II et de son monde philosophe. Le fond de ces trois théories est une doctrine de liberté , liberté absolue de la société politique par rapport à l’Eglise temporelle, liberté de la religion individuelle, où la foi et l’amour priment l’obéissance et la pénitence, liberté de la raison individuelle par rapport au dogme et à ses ministres. »
« Dante, qui fut le plus grand témoin de sa race et de son siècle, a reçu tous ces souffles de liberté religieuse ».
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J'aperçois, dans les ouvrages de Bottecelli, trois aspects bien distincts, qui répondent à trois états d'âme fort différents entre eux : la sérénité et l'originalité tempérée des premières années; la période médicéenne, la crise païenne de Sandro, vision voluptueuse qui ne peut troubler l'idéalisme religieux du peintre en ses tableaux de sainteté entrepris à la même époque; puis à la fin, une inspiration véritablement romantique, comme une conversion à un christianisme sombre, l'adhésion à la secte de Savonarole, le renoncement au génie de la Renaissance.
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