Henry Parland est un auteur finnois, poète et critique cosmopolite.
Né de mère allemande et de père russe, il apprend le finnois lorsque la famille s’installe dans le pays, fuyant le désordre qui a suivi la révolution russe, mais c’est finalement le suédois qu’il choisit comme langue d’écriture.
À dix-huit ans, il publie ses premières nouvelles avant de se tourner vers la poésie, encouragé par Gunnar Björling, chef de file du courant moderniste finlandais.
Il meurt d’une scarlatine foudroyante à l'âge de 22 ans. Il a laissé en testament des nouvelles et des poèmes inachevés qui sont autant de chuchotements doux amers d’un talent qui ne put devenir.
[préface]
D'une façon générale, les jeunes poètes sont plus nombreux que les jeunes prosateurs : Novalis, Pouchkine, Trakl - pour n'en citer que quelques-uns. La prose a besoin de mûrir, de se nourrir d'une expérience qui ne soit pas uniquement livresque.