Ne t’enorgueillis point, ô Mort, bien que parfois
Dite grande et terrible, car telle tu n’es point ;
Ceux sur lesquels tu t’imagines triompher
Ne meurent, pauvre Mort ; tu ne peux me tuer.
Nous tirons du repos, du sommeil, tes images,
Grand plaisir ; de toi-même en doit sortir bien plus ;
Et nos meilleurs sont les premiers à te rejoindre –
Tu soulages leurs os, tu délivres leurs âmes !
Tes maîtres sont : destin, hasard, rois, furieux ;
Tu demeures avec poison, maladie, guerre ;
Un charme, ou le pavot, peuvent nous endormir
Autant, mieux que ton dard. Pourquoi donc tant d’orgueil ?
Un somme, et nous nous éveillerons éternels ;
Et la Mort ne sera plus ; Mort, tu mourras !
PS Je ne suis pas francophone de naissance, c'est pourquoi je peux commettre de petites fautes dans la langue de mes critiques, j'en suis désolée d'avance
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