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3.14/5 (sur 14 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Anvers , le 08/08/1836
Mort(e) à : Bruxelles , le 23 janvier 1912
Biographie :

Conservateur en chef de la Bibliothèque royale,
professeur d'histoire de l'Art à l'Institut d'anvers,
membre de l'Académie de Belgique, de l'Institut de France, des Antiquaires de Londres, ...
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Né Anvers, graveur, lithographe, critique et historien d’art, Henri Hymans est le frère du journaliste Louis Hymans (1829-1884). Il fut directeur du Cabinet des estampes, puis conservateur en chef de la Bibliothèque royale et professeur l’Académie et à l’Institut des Beaux-Arts d’Anvers. Hymans est surtout connu pour ses lithographies et ses travaux sur les artistes belges : La Gravure dans l’école de Rubens (1878 : mémoire couronné par l’Académie royale), Histoire de la lithographie en Belgique (1903), Les Frères Van Eyck (1907). A partir de 1885, il fut membre de l’Académie royale de Belgique.

Source : Patrimoine littéraire européen, index général.
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Source : Lucien Solvay
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Bibliographie de Henri Hymans   (18)Voir plus

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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Par troupes, les Flamands franchissaient les Alpes : gens de tout métier, plus spécialement des artistes, et beaucoup s'expatriaient sans esprit de retour. « Ils se rendent en Italie », lisons-nous dans Guichardin, « les uns pour apprendre, les autres pour voir choses antiques et cognoistre les hommes excellents de leur profession, et autres pour chercher adventure et se faire cognoistre, et le plus souvent, après avoir accompli leur désir en cet endroit, retournent à la patrie avec expérience, faculté et honneur ».
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Des objets infiniment précieux réunis à l'hôtel Gruuthuyse sollicitent l'attention de l'archéologue, notamment les beaux bas-reliefs déposés dans le vestibule d'entrée. Ils représentent des camps du moyen âge, fort curieux. De belles salles et un escalier grandement conçu, autrefois raccordé par une galerie à l'église voisine, complètent ce bel ensemble.

La municipalité brugeoise mérite des félicitations pour avoir sauvé un édifice de cette valeur d'une destruction fatale, encore que la remise à neuf lui enlève assez bien de sa poésie. C'est encore la vue postérieure de l'hôtel, où la façade se mire dans l'eau du canal, qui donne le mieux l'illusion de ce que dût être l'édifice au moyen âge, alors que, dans tout l'éclat de sa splendeur, il servait d'asile à Edouard IV d'Angleterre, dépossédé de son royaume par ce Warwick « faiseur de rois », auquel il a'ait dû sa couronne. Le seigneur de la Gruuthuyse entra dans la pairie anglaise, comme comte de Winchester. Sa figurine équestre décore aujourd'hui le tympan du portail d'entrée.
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Hollandais et Flamands montrèrent un enthousiasme égal à suivre la méthode du peintre liégeois, et si l’on se pénètre de cette circonstance que Frans Floris, au dire de Van Mander le plus parfait représentant des théories de son maître, et dont l’atelier compta plus de cent élèves; Hubert Goltzius, à qui sa numismatique des empereurs valut d’être, en plein Capitole, proclamé citoyen romain, et bien d’autres furent les missionnaires de la doctrine de Lombard, il est possible de s’expliquer que, par une rare fortune du destin, à l’égal de ces peintres de l’antiquité dont la gloire a traversé les siècles, sans aucune œuvre pour lui faire escorte, Lambert Lombard soit resté populaire quand si peu de nous ont eu le privilège de fixer leurs regards sur une production authentique de son pinceau.
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Nous avons, à plus d’une reprise, insisté sur la sensation produite à l’Exposition des Trésors d’Art, à Manchester, en 1857, par l’apparition des portraits de Moro. Pour la critique française ce fut, peut-on dire, une révélation. L’histoire de l’art français, où marquent les noms de quantité de maîtres de race néerlandaise, où, par exemple, se signalent des portraitistes tels que Pourbus, ne vient évoquer à aucun moment le souvenir d’un maître que les pays voisins avaient aussi puissamment mis en relief. Moro a pu, sans doute, à quelque moment de sa carrière, être en rapport avec des Français; rien pourtant ne semble indiquer qu’il ait été, de la part de leur nation, l’objet d’aucune gracieuseté, moins encore d’aucune prévenance. Entre les personnages nombreux qui posèrent devant son pinceau, les Français durent être en nombre très limité.

A remarquer, en effet, que sa situation auprès de l’Empereur et du roi son fils devait peu favoriser les rapports avec eux. Rien ne nous autorise, jusqu’à nouvel ordre, à nous rallier à la thèse des auteurs qui, à la veille du mariage de Philippe II avec Elisabeth de France, font entreprendre à Moro le voyage de Paris pour y tracer le portrait de la royale fiancée.
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Une tradition populaire, très enracinée à Gand, veut qu'un passage souterrain ait relié le château à la campagne, permettant aux occupants de s'évader au besoin ou d'obtenir des secours. Cette tradition n'a été confirmée par aucune des découvertes résultant des travaux poursuivis dans les substructions.
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C'est par le fond de la place du Musée que l'on pénètre dans les locaux de l'Ancienne cour , où sont logées les collections du Musée de peinture moderne, les Archives de l'État et qu'enfin Ion accède au Cabinet des Estampes, occupant, nous l'avons dit, le premier étage de la Bibliothèque royale au-dessus de la section des Manuscrits dépendant comme elle, de l'ancien palais de Charles de Lorraine La salle de lecture des manuscrits a conservé comme boiseries le meuble d'une partie des collections du Gouverneur général.
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Au mois de mai 1882 s'ouvrait, à l'école des Beaux-Arts à Paris, une
exposition générale de l'oeuvre de Courbet. Elle s'était organisée sous le patronage officiel et, à peine close, plusieurs d'entre les toiles qu'on y avait fait figurer allèrent prendre place dans les musées français. Il est difficile de ne pas envisager comme un revirement ce double et solennel hommage rendu à la mémoire de l'artiste en qui le réalisme trouvait naguère sa personnification la plus discutée. N'en peut-on conclure que la théorie nouvelle a sorti ses effets, que dès maintenant elle appartient à l'histoire? On est sans peine généreux envers les morts.
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Les portraits émanés de Moro durant son séjour en Espagne se signalent non pas seulement comme des œuvres artistiques exceptionnelles ; ils caractérisent, peut-on dire, d'une manière frappante, l'époque et le milieu de leur production. Parmi les peintres qu'on puisse citer, il en est peu dont les œuvres envisagées sous cet aspect l'emportent sur les siennes. Autant que la physionomie de son nom, son art s'adapte merveilleusement aux ambiances et c'est pour le visiteur presque un effort, au musée du Prado, de se persuader qu'en fait les œuvres inscrites au nom du peintre n'émanent point, selon expression prérappelée de Charles Blanc, d'un Espagnol qui aurait appris son art à Venise.
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Si l'École flamande n'a pas, à côté de ses maîtres de la Renaissance, des graveurs qu'elle puisse mettre en rang avec des peintres admirables, son rôle deviendra, au contraire, d'une haute importance le jour où la tâche du graveur se restreindra à l'interprétation des travaux d'autrui.
Entrée la première dans cette voie, l'Italie ne tarda pas à trouver dans la Flandre une rivale et l'on vit le burin flamand interpréter plus d'une fois, avec succès, des oeuvres écloses sur le sol italien.
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Les droits de Jean sont irréfutablement établis sur le chef-d’œuvre de la Galerie nationale de Londres qu’authentifie une superbe signature. Jean Arnolfini, facteur, à Bruges, d’une maison lucquoise, et sa jeune épouse Jeanne de Chenany, sont représentés dans leur chambre nuptiale qu’éclaire une fenêtre donnant sur un jardin.
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