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3/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Grand-Manil , 1867
Mort(e) à : Gand , 1931
Biographie :

Fernand Séverin est un écrivain belge de langue française, l' un des premiers à assurer le rayonnement des lettres françaises de Belgique.
Après avoir été reçu docteur en philologie classique à l’Université libre de Bruxelles, il professa à Virton, puis à Louvain et à Bruxelles et fut promu en 1907 à la chaire de littérature française à l’Université de Gand.
Inséparable ami de Charles Van Lerberghe, qui le citait comme «le plus grand et le plus pur d’entre nous», il fit partie de la pléiade de poètes qui collaborèrent aux revues littéraires : "La Jeune Belgique" (où il publie ses premiers poèmes) et "la Wallonie", dont le rôle fut primordial dans l’expression de la littérature française en Belgique et à l’étranger. En 1888 il publie un premier recueil, Le Lys, qu'il reniera à cause de l'influence du symbolisme.
En 1890, paraît Le Don d'enfance, et en 1895, un troisième recueil, Le Chant dans l'ombre, où se confirme son souci de pureté morale.
Nourri de culture classique, il voua à la nature un culte qui ne cessa de féconder son inspiration; la mélancolie domine les poèmes dans lesquels s'imposent les soucis chromatiques.


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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (6) Ajouter une citation
J'ai revu ma forêt, captive des hivers,
S'éveiller mollement à de tièdes haleines :
Déjà, dans l'air plus bleu, les grands arbres sont verts
Et le parfum des bois s'exhale vers les plaines.
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La Chanson d'un Pauvre

A peine réveillé de mes songes d'hiver,
plaine, j'ai foulé tes premières rosées ;
J'y promène ce front, clair des baisers de l'air,
Ou des lèvres d'enfant semblent s'être posées.

Loin d'un exil sans fin, et fait de tant de nuits!
Ce sont des vents légers qui soufflent de l'aurore.
Que la ville est donc loin de mes yeux éblouis !
Que n'est-elle plus vaine et plus lointaine encore?

Hélas ! tu n'oses croire à tout ce que tu vois,
Mon cœur déshérité, fait à trop de misères!
Est-ce pour moi, mon Dieu, l'haleine des grands bois ?
Pour moi, toutes ces fleurs? Pour moi, ces primevères?

Je n'ose vous cueillir, fleur trop frêle, ma sœur ;
Embaumez ce vallon qui m'a rendît mon âme :
Car me voilà troublé devant votre douceur,
Comme un adolescent sous les yeux d'une femme.

Elle chante, pourtant, la Voix, la bonne voix :
« Je suscite les fleurs pour que tu les effeuilles;
Retrouve en leur baiser ton baiser d'autrefois,
Et ceins un front fiévreux de la fraîcheur des feuilles.

Cœur frère du matin, regarde le matin ! »
Et mon cœur trop ailé pleure ses vaines ailes .
« Merci d'avoir paré les berges du chemin ;
Mais que je me sens seul parmi ces fleurs nouvelles! »
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LE DON D'ENFANCE

En quel jardin fermé me suis-je réveillé ?
Ah! rien que les sanglots d'un cœur émerveillé !
Des mots ne diront pas ce que l’âme veut dire.

Quelle Eve m'égara vers la paix de ces bois ?
Pardonnez-moi, mon Dieu, si j'en reste sans voix :,
Mon âme est une enfant, et ne sait que sourire.

Mon cœur sanglote! Hélas! ne le voyez-vous pas?
Mon cœur, qu’elle a ravi, défaille entre ses bras.
Achevez mon bonheur et faite que j'expire.
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Avant de décrire l’empire intellectuel de la France, il est nécessaire d'indiquer, au moins brièvement, les débuts de l’expansion de notre langue. Postérieurement au XVIIe siècle, où le mouvement s’accentue énergiquement, notre pays impose déjà ses modes, ses mœurs et son Verbe.
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Loin de ce siècle vil et des laideurs humaines,
En des temps disparus, dans un rêve enchanté,
Je t'évoque aujourd’hui, foyer de la beauté,
Ville-fleur, ville-femme, Ô lumineuse Athènes !
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Ton vertige me soûle, et je sens que je suis,
Moi, noir poète, né pour la perte des âmes,
Un doigt d’ombre sur cette immense lyre en flammes !
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