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3.29/5 (sur 17 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Boulogne-Billancourt , le 12/06/1968
Biographie :

Manuel Blanc, né le 12 juin 1968 à Boulogne-Billancourt, est un acteur et romancier français.

Source : Wikipédia
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Manuel Blanc - Les corps électriques


Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Assise en chair et en os à la table familiale, je suis aspirée par le bleu ciel et lisse du Formica, je nage dans les yeux de Frédéric, impossible de m'ôter cette nuit torride de la tête, chaque parcelle de ma peau vibre, orpheline de sa peau de mâle, déjà en manque - en train de tomber amoureuse ?
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A la maison, déshydratée, je manquais de caresses, et dans les clubs, m'exhibant face aux mecs qui me mangeaient des yeux seulement, suant sur leurs fauteuils, deux soirs par semaine, je laissai mon corps prendre le relais, écrire son histoire en trois dimensions autour de la barre, en musique, face aux regards. Je conclus un drôle de pacte avec ce public-là, qui me permit de maintenir la tête hors de l'eau, d'y croire encore, quelques semaines supplémentaires avec Marc, qui ne se doutait toujours de rien - j'avais décroché un job de remplaçante dans un bar, en attendant de trouver mieux, il avait à peine cillé - , dans notre appartement, où l'air était redevenu respirable.
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Tenant le drap d'une main, de l'autre je saisis la tasse pleine de café noir, bois une première gorgée - comment a-t-on glissé dans cette intimité, à petit -déjeuner ensemble ? Souvent je m'enfuis, même très tard, je ne peux pas dormir contre un inconnu, il me faut du temps avant de partager le sommeil, dormir en toute sécurité auprès d'un homme. Quand j'ai très envie d'un mec, une part de moi se tient toujours à l'écart, en embuscade, je teste l'autre, son désir, mais cette nuit nos corps se sont vite trouvés. Qu'a-t-il de plus que les autres, celui-là, pourquoi est-il costumé un dimanche matin, qu'est-ce qui cloche ?
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L'urgence de déguerpir m’a cueilli ce matin à l’aube. Quel contraste avec la mollesse subie de ces dernières semaines, j’avais renoncé à pas mal de choses. Une femme me bouscule, puis un homme. Un autre flot de voyageurs déboule. Ils croisent ceux qui avancent à contre-sens, se dépêchent.
C’est donc à ça que je vais ressembler quand je descendrai du train, sur le quai à Berlin : un homme/automate perdu, qui veut avoir l’air crédible dans son rôle de touriste, pour oublier qu’il est parti à force de tourner en rond à t’attendre, parce qu’il n’est pas capable d’inventer grand chose tout seul?
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Face aux mâles en quête de sensations fortes, c’est un abîme vertigineux que tu ouvres sous leur pieds quand tu les tiens bloqués entre tes jambes nues.
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"Sac sur le dos, je pile dans le hall de la gare. Le cou tendu, je scrute le panneau d'affichage à la recherche d'un train. Je ne sais pas où je vais. Le confort je n'y ai pas droit. Il y a un poids sur mes épaules, en plus de celui de ton sac. Dans l'urgence du départ, je l'ai gavé de mes vieilles peaux. Qu'elles me tiennent chaud à l'étranger, m'aident à me repérer." (p. 9)
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Ce soir j'ai un public peu habitué, engoncé, dérouté par l'érotisme de mon numéro, finalement je me demande si je ne préfère par ceux qui franchissent la ligne, qu'il faut gronder, ils n'attendent que ça, quand ils sont excités, je suis nettement plus motivée. Tant pis, le plaisir sera solitaire. Trois tours, en vrille autour du mât, et j'ai fini.
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Les petits signes encourageants, l'ouverture qui me laissait entrevoir l'homme qu'il allait devenir, je n'étais pas folle, rarement j'avais autant pensé une relation, désiré qu'elle marche, mais rien à faire, j'incarnais le danger, faisais trembler ses murs, mettais en péril l'édifice entier.
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Mes mots se cognent à l’arrière, rebondissent conte la tôle de la fourgonnette, qui me les renvoie froidement. Qu’on me couse la bouche, m’enferme pour le restant de mes jours, de quoi suis-je capable encore pour de l’argent, jusqu’où vais-je descendre !
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