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3.22/5 (sur 9 notes)

Nationalité : Côte d'Ivoire
Né(e) à : Gagnoa , le 31/05/1945
Biographie :

Laurent Gbagbo est un historien, écrivain et homme d'État ivoirien.

Longtemps opposant à Félix Houphouët-Boigny, il est élu à la présidence de la République de Côte d'Ivoire en 2000, face à Robert Guéï. Il occupe cette fonction du 26 octobre 2000 au 4 décembre 2010 (jusqu'au 11 avril 2011 selon ses partisans). Sa présidence est notamment marquée pendant plusieurs années par une crise politico-militaire qui divise le pays.

À l’issue de élection présidentielle de 2010, qui devait se tenir en 2005 mais qu'il a repoussée à plusieurs reprises, il est donné battu par Alassane Ouattara par la Commission électorale indépendante et la quasi-totalité de la communauté internationale, mais est déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel. Il refuse de quitter le pouvoir, ce qui entraîne une crise de plusieurs mois. Il est finalement arrêté par les forces d'Alassane Ouattara. Incarcéré auprès de la Cour pénale internationale à La Haye, il est acquitté par les juges de première instance en janvier 2019 ; dans l’attente d'un éventuel second procès, il vit en Belgique.
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
C’était en 2001, je pense. Villepin et Robert Bourgi m’ont demandé de cracher au bassinet pour l’élection en 2002 en France. Nous étions dans un salon du restaurant Lapérouse, qui se trouve sur le quai Voltaire, près de la Documentation française. C’était le prix pour avoir la paix, en Françafrique. J’ai eu une entrevue avec Chirac, tout s’est très bien passé, il m’a raccompagné, il était très amical, et il m’a dit en me tapant sur l’épaule, sur le perron : “Je ne suis pas un ingrat.” Je ne suis pas fier de cet épisode, mais je pensais y gagner la marge de manœuvre nécessaire pour avancer vers nos objectifs. On me l’a reproché en disant que c’était la preuve de mon double langage, que je m’appuyais sur le néo-colonialisme pour le critiquer. Comme si on pouvait toujours répondre à des partenaires aussi puissants, sans employer la ruse et la diplomatie… Au moins, ils ne sont jamais revenus à la charge. Je n’aurais pas accepté. Ils le savaient.
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Mon ambition, c’est de revenir chez moi, en Côte d’Ivoire. J’ai réservé une maison pour m’accueillir. I go back home ! J’ai déjà fait acheter des matelas pour remplacer ceux qu’on m’a volés dans ma petite maison du village. On m’a aussi pris tous les draps, et un minuscule frigo posé à côté de mon lit. Je ne me plains pas : tant d’Ivoiriens ont tout perdu ! J’en parle que pour souligner que les rebelles n’étaient, pour beaucoup d’entre eux , que de pauvres gens manipulés, affamés : le vol de mes matelas est une illustration.
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Faire bouger les choses, s’opposer au diktat, ce n’est pas facile, ce qui m’arrive en est l’illustration. Nous ne sommes libres qu’en apparence, à l’intérieur de la cage où l’on nous a mis, nos finances et notre économie sous tutelle, sans poids réel au niveau international, menacés d’être mis à l’amende si nous n’obéissons pas.
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L’affaire du bombardement de Bouaké reste une des plus grandes énigmes de la crise ivoirienne. Le 6 novembre 2004, deux sukhoïs de l’armée ivoirienne bombardent la base militaire française de Bouaké, faisant dix morts. La France riposte immédiatement en détruisant toute l’aviation ivoirienne. S’ouvre alors la plus grave crise entre Abidjan et Paris. Laurent Gbagbo a toujours assuré ne jamais avoir donné l’ordre de tirer sur la base française. Il est convaincu qu’il s’agit d’une « bavure de Paris », notamment car les pilotes des sukhoïs, interpellés au Togo, n’ont pas été réclamés par la France.
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Vers 3 ou 4 heures du matin – il était 2 heures à Abidjan – j’ai été informé par un coup de fil de l’attaque militaire massive déclenchée dans tout le pays. Je décide de rentrer immédiatement. Robert Bourgi apparaît à ce moment et insiste : “Passe à Paris voir ton grand frère. Sur le moment, j’ai pensé à tous ces chefs d’État, en Afrique, qui étaient partis en voyage, et n’avaient jamais pu rentrer. Je n’avais pas vu le pape, je ne suis pas allé à Paris, voir Chirac. Je suis rentré à Abidjan.
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Il n’est pas indispensable d’être président pour faire de la politique, et se rendre utile. La Côte d’Ivoire, l’Afrique, c’est ma vie, et je serai toujours concerné par leur destin.
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La Côte d’Ivoire avait les moyens de quitter cette dépendance.
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J’ai rencontré le président de la République, puis j’ai rencontré Silvio Berlusconi, qui était à l’époque président du Conseil.

Il m’a raccompagné à ma voiture en me tenant le bras, et quand nous avons été seuls, qu’il a été certain que personne ne l’entendrait, il m’a dit : “Tu me plais, toi. Si je peux te donner un conseil : méfie-toi de Chirac. Il est très sympathique, comme ça, mais il poignarde dans le dos.
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