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3/5 (sur 1 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Saint-Just-Luzac, Saintonge , 1576
Mort(e) à : Paris , 1666
Biographie :

Jean Ogier de Gombauld (ou Gombault ou Gombaud) est un poète et auteur dramatique français.

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Bibliographie de Jean Ogier de Gombauld   (14)Voir plus

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Durant la belle nuit dont mon âme ravie
Préférait les clartés à celles d’un beau jour,
J’écoutais murmurer au milieu de la Cour
Mille voix de louange et mille autres d’envie.

Je ne sais quelles morts plus douces que la vie
Faisaient sentir aux cœurs les charmes de l’amour,
Et de mille beautés qui brillaient à l’entour
L’un tenait pour Caliste et l’autre pour Sylvie.

Quand Philis vint montrer ses yeux armés de dards,
De tous les assistants attira les regards
Et des autres objets effaça la mémoire.

Sa présence à l’instant fit sentir sa vertu,
Et mon cœur fut saisi d’une secrète gloire
De la voir triompher sans avoir combattu.
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DÉMANGEAISON D’ÉCRIRE

Chacun s’en veut mêler ; et pour moi je m’étonne
De voir tant d’écrivains, et si peu de lecteurs ;
Je ne sais quel espoir abuse mille auteurs :
Tel pense écrire à tous qui n’écrit à personne.
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Amours de Carite, sonnet VII


Source de mes désirs, agréables pensées,
Qui m'offrez un objet que je ne connais pas,
et qui comme il vous plaît m'en formez les appas,
Quelle erreur vous possède ? Êtes-vous insensées ?

Vos lointaines ardeurs sont trop récompensées ;
On excite sans cesse et mes soins et mes pas.
Ma lenteur fait souffrir mille vivants trépas,
Et les lois du devoir y sont même offensées.

Je sais qu'on me souhaite où vous me souhaitez ;
Qu'on me croit voir présent où vous me présentez,
Et que de mêmes vœux ont des effets semblables.

Mais en vain l'espérance entretient mes souhaits :
Par vos seuls mouvements, ô pensers agréables,
Je vais cent fois le jour où je n'irai jamais.
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Amours d'Amaranthe, sonnet XXI


Quelle image amoureuse ou quelle ombre plaintive
Au milieu du sommeil me vient solliciter ?
Quelle nymphe à mes yeux se vient représenter,
Languissante, éplorée, et plus morte que vive ?

C'est à ce coup, bons dieux, qu'Amaranthe est captive,
Et mes vœux ni les siens n'ont su rien mériter.
Mais si je ne vis plus que pour la regretter,
D’où vient qu'à mon secours la mort est si tardive ?

Est-ce donc pour jamais que le ciel irrité
Me sépare de vous, chère et douce beauté,
De grâces et d'appas si richement pourvue ?

Serai-je donc privé d'un objet si charmant ?
Et comme si pour vous j'avais perdu la vue
Ne vous dois-je plus voir si ce n'est en dormant ?
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En vain je luy résiste avec tant d'éloquence,
Mes secrets sentimens desmentent mes discours.
Il faut que le Destin, ou l'erreur ayt son cours,
Tout m'oblige à l'aymer, et rien ne m'en dispence.

On ne la sçauroit voir avec indifférence,
Et bien que mille Amans, sans espoir de secours,
Semblent en la servant perdre leurs plus beaux jours,
L'honneur de la servir en est la récompense.

Je sens desjà dans l'âme un soudain changement.
Amour, inspire moy, fay que son jugement
Daigne croire à ma foy, qui toute autre surpasse.
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Je vogue sur la mer, où mon âme craintive,
Aux jours les plus sereins, voit les vents se lever.
Pour vaincre leurs efforts, j’ai beau les observer,
Ma force, ou ma prudence, est ou faible, ou tardive.

Je me laisse emporter à l’onde fugitive,
Parmi tous les dangers qui peuvent arriver,
Où tant d’hommes divers se vont perdre, ou sauver,
Et dont la seule mort est le fond, ou la rive.

Le monde est cette mer, où pour me divertir,
Dans un calme incertain, j’écoute retentir
Les accents enchanteurs des perfides Sirènes.

C’est lorsque la frayeur me fait tout redouter,
Que je vois les écueils, que je vois les arènes,
Et le gouffre où le Ciel me va précipiter.
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sonnet


Quand on la vit paraître, on pensa voir un ange,
Qui vint tout éblouir de sa grande splendeur ;
L’air en fut parsemé d’une divine odeur,
Qui de la terre au ciel semblait faire un échange.

Son abord seulement, par un miracle étrange,
Fit voir un tel éclat de gloire et de grandeur,
Qu’à tous également une secrète ardeur
Inspira son amour, autant que sa louange.

Et moi, que ses rigueurs avaient fait consulter
Sur le point de la suivre, ou de m’en révolter,
Je fis vœu désormais de n’être plus rebelle ;

Et, charmé d’un regard qui me fit soupirer,
J’estimai trop heureux, dût-il mourir pour elle,
Celui qui la servait sans en rien espérer.
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Allons parmi les fleurs cueillir une guirlande,
Afin d’en couronner la Reine des Beautés ;
Soit Vénus, soit Philis, à qui les Royautés
Vont indifféremment présenter leur offrande.

Les Grâces, et l’Amour, seront de notre bande ;
Les jeux, et les plaisirs suivront de tous côtés :
La saison nous appelle à mille nouveautés ;
Et la rosée est chute, et la moisson est grande.

Mais j’aperçois l’Amour, qui nous a prévenus,
Et qui cherche Philis, qu’il préfère à Vénus.
Amour, cruel Amour ! d’où vient que tu nous laisses ?

J’ois dans ta bouche un nom qui fait que je pâlis.
Prends ta route où les fleurs seront les plus épaisses ;
C’est par là que sans doute aura passé Philis.
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