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4.33/5 (sur 3 notes)

Nationalité : Russie
Né(e) à : Moscou , le 13/02/1769
Mort(e) à : Saint-Pétersbourg , le 21/11/1844
Biographie :

Fils d'un modeste officier, Ivan Andreïevitch Krylov (Иван Андреевич Крылов) débute comme petit fonctionnaire.

À Saint-Pétersbourg, il se passionne pour le théâtre, écrit des comédies sur le modèle des opéras-comiques français et des pièces de Molière, édite une revue satirique, La Poste des esprits (Počta Dukhov), s'attaque aux abus du temps en prenant la défense des serfs dont la situation s'aggrave.

Après 1790, la réaction politique le condamne au silence. Il se terre en province, cherche des protecteurs et ne réapparaît dans la capitale qu'en 1806.

Assagi, plein d'expérience et de malice, il écrit désormais des fables (plus de deux cents dont un tiers adaptées d'Ésope, Phèdre, La Fontaine) et porte ce genre à une perfection classique. Elles sont lues aussi bien dans les salons que dans les cuisines.

Écrites dans une langue populaire, savoureuse, elles abondent en dictons et proverbes créés par l'auteur et dénoncent l'hypocrisie, la suffisance, la prévarication, le parasitisme.

Les premières fables de Krylov parurent au nombre de 23 en 1809. De 1812 à 1841, il obtient un poste à la bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg, ce qui lui permet d'assurer son quotidien.

En 1811, il devient académicien et reçoit une médaille d'or pour ses fables. En 1838, on organise pour lui une grande réception jubilaire et l'empereur Nicolas Ier lui octroie une pension à vie. Il est en pleine gloire.

C'est encore aujourd'hui un auteur incontournable pour la jeunesse russophone.
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Source : www.universalis.fr
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Bibliographie de Ivan Krylov   (3)Voir plus

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
LE PARTAGE

D’une maison et d’un comptoir
D’honnêtes commerçants, communs propriétaires,
Ayant vu des monts d’or accroître leur avoir,
Pour cesser tout commerce arrangeaient leurs affaires.
Le partage des biens devint un cas urgent ;
Mais où vit-on jamais sans dispute un partage ?
Pour diviser le fonds et répartir l’argent,
Chacun à qui mieux mieux se montrait exigeant :
De là grand bruit et grand tapage.
Soudain l’on crie : «  Au feu ! L’incendie est tout près !
Courez vite sauver maison et marchandise !
-Allons ! repart l’un d’eux ; faut-il qu’on nous le dise ?
Nous reviendrons plus tard régler nos intérêts.
-Non, dit un autre, aux cris ajoutant la menace,
Si vous ne payez mille écus
Qui pour ma part me sont bien dus,
Je ne veux point quitter la place.
-Moi, l’on me doit deux mille, et mon compte est bien clair,
Ripostait un troisième. -Eh ! non, non ! je proteste.
Il faut d’abord savoir, mon cher,
Le pourquoi, le comment, et la somme et le reste. »
Nos benêts, à grand bruit, disputaient, sans songer
Que, par la flamme atteint, leur bien courait danger.
Le feu s’avance ; la fumée
Vient enfin étouffer leurs cris,
Et leur fortune consumée
Fait sur eux crouler ses débris.
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Si tu ne veux pas paraître ridicule
Tiens à la condition de tes pères
Si tu es né paysan, ne cherche pas à t'allier avec des nobles
Si tu es un pygmée
N'essaie pas de devenir un géant
Et n'oublie jamais la taille que le Seigneur t'a donnée
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Une lettre pas très aimable de Tolstoï qui cite Ivan Krylov :
"J'avais réfléchi à Nékrassov voici quelques temps. Je crois que sa place dans la littérature sera celle de Krylov. Le même style faussement populaire, la même brillante carrière - il a flatté les goûts de son temps -, les mêmes dons, de l'or à l'état de filon, inexploité et inexploitable, parce qu'en petite quantité et mêlé à trop d'impuretés"
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Le travail est une vertu, l'oisiveté est un vice, il ne faut pas mentir ni poursuivre un bonheur chimérique, il est bon de ne rien dédaigner, il convient de choisir avec précaution ses amis, de fuir la cupidité, l'ambition et l'ingratitude.
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