Nationalité : France
Né(e) à : St-Denis-Pré-Martel , le 7/02/1937
Né(e) à : St-Denis-Pré-Martel , le 7/02/1937
Biographie :
Michel Lorblanchet est né le 7 février 1937 dans le Lot à St-Denis-Pré-Martel. Il est préhistorien. Il est un spécialiste mondialement reconnu pour l'étude des grottes ornées et l'art pariétal.
Il a notamment fouillé et étudié les sites suivants :
- en Australie : Cap York, Grampians, Dampier
- en France : Pech-Merle, Cougnac, Les Fieux (la plus ancienne du Quercy), Roucadour, Abri Murat
Il a été instituteur et professeur. Son parcours
- admission au CNRS 1969 (détaché de l'enseignement)
- mis par le CNRS à la disposition de l'Australie de 1974 à 1978.
- séjour en Australie en qualité de "research consultant" à l'Institut National Australien d'Études Aborigènes, à Canberra.
Il effectue pour l'Institut plusieurs importantes missions archéologiques dans différentes régions de l'Australie (Cap York, Grampians, Dampier). Il fait des fouilles et des relevés d'art rupestre et rencontre des aborigènes.
Il revient en France fin 1978 mais fait deux nouvelles missions en Australie (1988-1990) pour terminer le travail qu'il avait commencé, notamment pour terminer l'étude des gravures rupestres de Dampier (Australie Occidentale : fouille avec 18 dates au radiocarbone pour dater les gravures et relevés de 2600 gravures rupestres).
- conservateur bénévole (et créateur) du Musée A.Lemozi à Cabrerets (Lot) associé à la grotte de Pech-merle (DE 1978 À 1985) en même temps que chercheur au CNRS).
- membre de la commission supérieure des Monuments Historiques, section grottes ornées- au Ministère de la Culture de 1980-1990.
- Il prend sa retraite en 1999.
+ Voir plusMichel Lorblanchet est né le 7 février 1937 dans le Lot à St-Denis-Pré-Martel. Il est préhistorien. Il est un spécialiste mondialement reconnu pour l'étude des grottes ornées et l'art pariétal.
Il a notamment fouillé et étudié les sites suivants :
- en Australie : Cap York, Grampians, Dampier
- en France : Pech-Merle, Cougnac, Les Fieux (la plus ancienne du Quercy), Roucadour, Abri Murat
Il a été instituteur et professeur. Son parcours
- admission au CNRS 1969 (détaché de l'enseignement)
- mis par le CNRS à la disposition de l'Australie de 1974 à 1978.
- séjour en Australie en qualité de "research consultant" à l'Institut National Australien d'Études Aborigènes, à Canberra.
Il effectue pour l'Institut plusieurs importantes missions archéologiques dans différentes régions de l'Australie (Cap York, Grampians, Dampier). Il fait des fouilles et des relevés d'art rupestre et rencontre des aborigènes.
Il revient en France fin 1978 mais fait deux nouvelles missions en Australie (1988-1990) pour terminer le travail qu'il avait commencé, notamment pour terminer l'étude des gravures rupestres de Dampier (Australie Occidentale : fouille avec 18 dates au radiocarbone pour dater les gravures et relevés de 2600 gravures rupestres).
- conservateur bénévole (et créateur) du Musée A.Lemozi à Cabrerets (Lot) associé à la grotte de Pech-merle (DE 1978 À 1985) en même temps que chercheur au CNRS).
- membre de la commission supérieure des Monuments Historiques, section grottes ornées- au Ministère de la Culture de 1980-1990.
- Il prend sa retraite en 1999.
Source : http://www.hominides.com/
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Citations et extraits (3)
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Le concept même de "naissance" ou d'"origine" de l'art peut paraître finalement inadéquat, puisque l'homme est artiste par nature et que l'histoire de l'art commence et se confond avec celle de l'homme.
Dans ses pulsions et ses réalisations artistiques, l'homme exprime sa vitalité, sa capacité à établir un rapport bénéfique et positif avec son environnement, à humaniser la nature; son comportement d'artiste constitue l'un des caractères sélectifs favorables à l'évolution de l'espèce humaine.
Dans ses pulsions et ses réalisations artistiques, l'homme exprime sa vitalité, sa capacité à établir un rapport bénéfique et positif avec son environnement, à humaniser la nature; son comportement d'artiste constitue l'un des caractères sélectifs favorables à l'évolution de l'espèce humaine.
Malheureusement, depuis quelques décennies, le concept de « transe » a été fermement, bien qu’à tort, associés aux chamanes, au point que le « chamanisme » est désormais associé à la « transe » dans l’esprit de bien des gens – ceux qui font la promotion de la « théorie de la transe » dans les études d’art rupestre n’étant pas les derniers.
L'artiste paléolithique ne se place pas à l'extérieur de la Nature mais en son cœur, comme un élément de la matière vivante. Il ne l'observe pas à distance en la reproduisant sur un support artificiel comme le fait un peintre de la Renaissance : il est dans [ital.] la grotte et le paysage, il dialogue de l'intérieur avec la pierre et les êtres qui l'animent. Par son art, il ajoute à l'art naturel, il participe au chant du monde.
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