Rapport du directeur du bureau des hospices civils au ministre rue de l'intérieur, datant de l'enceinte de la république : « Le gouvernement doit encouragement et protection aux manufactures. Il doit saisir tous les moyens qu'il peut avoir de leur procurer les bras nécessaires à leurs travaux. C'est l'intérêt des enfants : on les prépare des travaux qui dans un âge plus avancé pourront suffir à leurs moyens d'existence, on les arrache à l'oisiveté, aux inconvénients que leur séjour dans les hospices a de tout temps fait naître pour leur moralité. Enfin on diminue les dépenses des hospices qui se trouvent déchargés de leur nourriture et de leur entretien ».
"Alors que la hardiesse des bandits va sens cesse grandissant, alors que l'anarchie s'étale impudemment et que les coquins mettent à profit toutes les découvertes de la science et tous les progrès de la civilisation, les ressources dont dispose la police demeurent stationnaires. Les forces publiques sont constamment détournées de leur but: on emploie les agents et les gendarmes à mille besognes administratives et la sécurité des villes et des campagnes est constamment sacrifiée." Un siècle après, certains discours n'ont guère changé .
La Belle Époque, c'est l'affirmation de la pensée nationaliste comme ciment des peuples. L'Internationale socialiste n'y pourra rien, le drapeau rouge qui accompagne les luttes sociales en développement n'a pas assez de couleurs... À la première étincelle, une marée de haine va submerger ce monde en quête de modernité, figeant pour 30 ans l'Europe dans la guerre.
La Belle Époque méritait une meilleure conclusion...
Très tôt concernée par la baisse de la natalité, bien plus vite que les grands pays voisins, la France manque de bras pour faire tourner ses usines. Ainsi en 1840, les femmes et les enfants représentent 75 % de la main-d'œuvre dans l'industrie textile.