Autopublié [corriger]

Le Registre est glaçant. Le contexte, à la fois proche et très éloigné de nous (pour l’instant encore), nous immerge complètement dans l’histoire. Tout est familier et donc réaliste.

Le suspens en lui-même est calibré au millimètre. Sans en avoir l’air, Noémie Bourgois nous tient en haleine, avec l’espoir que tout va bien se finir. On y croit tout du long : ca ne se passera pas “comme ça”.

Au-dela de l’histoire, cette dystopie est un message fort, presque un acte politique. C’est un manifeste de la condition féminine, de ce qui peut dériver, et comment.

Le Registre résonne comme un avertissement, marque ce que l’ont doit rejeter en bloc en faisant comprendre tout ce qu’implique de vouloir empêcher quelqu’un d’être maître.sse de son corps.

Dévoré en 3 jours, ses vibes Handmaid's Tale m'ont tenue en haleine du début jusqu'à la fin. Sans surprise, j'ai pleuré et ragé, et c'est encore une lecture pleine d'intensité que je regrette d'avoir lu si vite !

J'avais adoré Le Dernier Né, j'ai adoré Le Registre, j'espère VRAIMENT que l'autrice continuera d'écrire sur ce thème.