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- Ce que j’ai aimé
Un ouvrage à la gloire de ces femmes qui, parfois au-dessus du lot, parfois les proies des hommes ou d’elles-mêmes, montrent qu’elles ne comptent pas pour des prunes et possèdent toute leur importance, que cela soit dans la vie de tous les jours ou au sein des histoires, mais sont également parfois plus dangereuses que leurs homologues masculins.
L’écriture de Florence Cochet. Dans son autre ouvrage, La Proie du Dragon, je n’avais pas été stupéfait pas la prose (fluide sans être exceptionnelle), ici j’ai été agréablement surpris et convaincu par ce qu’elle nous décrivait et nous proposait.
La diversité des nouvelles. On ne se cantonne pas à un univers. Nous explorons divers lieux, parfois c’est la terre, parfois des lieux imaginaires, parfois la galaxie,… si les femmes qui y sont décrites ont une grande diversité, les univers dans lesquels elles évoluent sont tout aussi multiples et possèdent chacun leurs caractéristiques.
Des nouvelles d’une qualité générale très bonne dont nombre d’entre elles ont déjà été éditées dans d’autres ouvrages et sont compilées ici pour nous offrir ce beau recueil. Certaines comme « Dans les profondeurs » donnent tout de suite le ton, le troisième bal vous fera danser tandis que le parfum du lotus vous fera voyager à travers les époques.
- Ce que j’aurai aimé, ce qui m’a dérangé
Un peu à l’image de l’anthologie de nouvelles « Malédiction« , chroniquée fin 2018, lire autant de nouvelles, s’adapter à chaque univers et à de nouvelles psychologies de personnages, les mémoriser et les condenser pour en faire une chronique, c’est vraiment un exercice pointilleux et chronophage. Heureusement, lorsqu’il s’agit d’un seul et même auteur, on peut se permettre d’être un peu plus light. Mais pas trop ! Faut rester pro les gars !
Forcément, lorsque l’on propose autant de textes différents, il y a des nouvelles que l’on apprécie moins, ou des fins que j’ai estimées un peu floues, qui manquaient de clarté (mais ça dépend des lecteurs, j’avoue je manque parfois de finesse pour la compréhension des fins suggérées).
La couverture n’est pas ce qu’il y a de plus attirant et le résumé aurait mérité un peu plus de traitement pour essayer de happer le lecteur potentiel.
- Point neutre, réflexion
Les sujets traités, bien que divers, variés et bien écrits, peuvent peut-être en toucher l’un(e) ou l’autre car on parle quand même de mort, de meurtre, l’une des nouvelles traite de violence sur les femmes et une autre de viol. Donc voilà, il faut savoir dans quoi vous vous embarquez avant de vous lancer dans ce recueil, bien qu’on reste malgré tout assez light, mais les sujets sont là.
- Conclusion
Un recueil de nouvelles dédié à la femme et à ses multiples facettes dans des univers divers et variés. Parfois bourreau, tantôt la proie, souvent belle et irrésistible, quelques fois fragile et pleine d’espoir. Florence Cochet nous propose 14 nouvelles qui s’unissent en un bouquin pour mettre à l’honneur le beau sexe. Dans des lieux fictifs ou réels, l’imaginaire n’est jamais très loin et vous vous baladerez entre les mondes pour y découvrir sirènes et extraterrestres, vampires et autres agents secrets. Beaucoup de diversité donc, des fins surprenantes, une belle plume fluide et maîtrisée, un bon moment de lecture en perspective pour qui souhaiterait pénétrer le voile de ces femmes aux destins si différents. Quelques petits bémols sans gravité qui n’empêchent en rien une lecture somme toute rapide et agréable. Après tout dépend des goûts de chacun, mais si vous êtes un homme et que, comme moi avant vous, vous avez des appréhensions sur l’abondance de féminité, détrompez-vous car ce livre est un peu à l’image su sexe opposé, remplit de surprises.
Pour l'ensemble de la chronique, c'est par ici -->
Lien : https://evasionimaginaire.wo..
Un ouvrage à la gloire de ces femmes qui, parfois au-dessus du lot, parfois les proies des hommes ou d’elles-mêmes, montrent qu’elles ne comptent pas pour des prunes et possèdent toute leur importance, que cela soit dans la vie de tous les jours ou au sein des histoires, mais sont également parfois plus dangereuses que leurs homologues masculins.
L’écriture de Florence Cochet. Dans son autre ouvrage, La Proie du Dragon, je n’avais pas été stupéfait pas la prose (fluide sans être exceptionnelle), ici j’ai été agréablement surpris et convaincu par ce qu’elle nous décrivait et nous proposait.
La diversité des nouvelles. On ne se cantonne pas à un univers. Nous explorons divers lieux, parfois c’est la terre, parfois des lieux imaginaires, parfois la galaxie,… si les femmes qui y sont décrites ont une grande diversité, les univers dans lesquels elles évoluent sont tout aussi multiples et possèdent chacun leurs caractéristiques.
Des nouvelles d’une qualité générale très bonne dont nombre d’entre elles ont déjà été éditées dans d’autres ouvrages et sont compilées ici pour nous offrir ce beau recueil. Certaines comme « Dans les profondeurs » donnent tout de suite le ton, le troisième bal vous fera danser tandis que le parfum du lotus vous fera voyager à travers les époques.
- Ce que j’aurai aimé, ce qui m’a dérangé
Un peu à l’image de l’anthologie de nouvelles « Malédiction« , chroniquée fin 2018, lire autant de nouvelles, s’adapter à chaque univers et à de nouvelles psychologies de personnages, les mémoriser et les condenser pour en faire une chronique, c’est vraiment un exercice pointilleux et chronophage. Heureusement, lorsqu’il s’agit d’un seul et même auteur, on peut se permettre d’être un peu plus light. Mais pas trop ! Faut rester pro les gars !
Forcément, lorsque l’on propose autant de textes différents, il y a des nouvelles que l’on apprécie moins, ou des fins que j’ai estimées un peu floues, qui manquaient de clarté (mais ça dépend des lecteurs, j’avoue je manque parfois de finesse pour la compréhension des fins suggérées).
La couverture n’est pas ce qu’il y a de plus attirant et le résumé aurait mérité un peu plus de traitement pour essayer de happer le lecteur potentiel.
- Point neutre, réflexion
Les sujets traités, bien que divers, variés et bien écrits, peuvent peut-être en toucher l’un(e) ou l’autre car on parle quand même de mort, de meurtre, l’une des nouvelles traite de violence sur les femmes et une autre de viol. Donc voilà, il faut savoir dans quoi vous vous embarquez avant de vous lancer dans ce recueil, bien qu’on reste malgré tout assez light, mais les sujets sont là.
- Conclusion
Un recueil de nouvelles dédié à la femme et à ses multiples facettes dans des univers divers et variés. Parfois bourreau, tantôt la proie, souvent belle et irrésistible, quelques fois fragile et pleine d’espoir. Florence Cochet nous propose 14 nouvelles qui s’unissent en un bouquin pour mettre à l’honneur le beau sexe. Dans des lieux fictifs ou réels, l’imaginaire n’est jamais très loin et vous vous baladerez entre les mondes pour y découvrir sirènes et extraterrestres, vampires et autres agents secrets. Beaucoup de diversité donc, des fins surprenantes, une belle plume fluide et maîtrisée, un bon moment de lecture en perspective pour qui souhaiterait pénétrer le voile de ces femmes aux destins si différents. Quelques petits bémols sans gravité qui n’empêchent en rien une lecture somme toute rapide et agréable. Après tout dépend des goûts de chacun, mais si vous êtes un homme et que, comme moi avant vous, vous avez des appréhensions sur l’abondance de féminité, détrompez-vous car ce livre est un peu à l’image su sexe opposé, remplit de surprises.
Pour l'ensemble de la chronique, c'est par ici -->
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Avec ce recueil de nouvelles, Florence Cochet nous ouvre les portes de mondes différents, de mondes peuplés de créatures que, pour certaines, vous préféreriez ne jamais les croiser. Mais elle confirme également que j’aime énormément sa plume, ce n’est pas la première et certes pas la dernière que je lis d’elle, chaque fois je me suis sentie transportée dans les univers qu’elle nous permet d’explorer.
Avec Fantastiques créatures, nous n’allons pas faire un voyage du côté des Bisounours ou des licornes, chacune de histoires présentes ici est plus sombre que lumineuse, mais je trouve que c’est narrer d’une manière que nous n’avons pourtant pas cette impression de noirceur. Comme pour la couleur principale de la couverture, nous sommes entre deux eaux, entre le sombre et la lumière, entre le noir et le blanc, les nuances de gris de cette couverture est exactement ce qu’il fallait pour ce recueil, je trouve en plus que cela permet de faire ressortir l’image centrale, qui elle également reste dans les tons grisâtres, voguant entre les noirs et les blancs.
Florence Cochet met ici la femme au milieu de la scène, des femmes, ou créatures féminines, avec un caractère bien défini, un objectif à atteindre, une force intérieure pouvant venir à bout du pire. Mais en plus de mettre la femme sur e devant de la scène, elle nous parle aussi société avec des sujets qui seront toujours d’actualité, que ce soit sur l’avenir du monde, sur l’écologie, ou sur un autre sujet, j’ai trouvé que c’était chaque fois très pertinent et bien mené. Certaines de ces nouvelles pourraient faire réfléchir sur notre manière de voir les choses, que ce soit sur notre présent ou notre futur. C’est un point plus que positif pour ce recueil qui sous son apparence de fiction, fait pourtant passer certains messages, que cela soit voulu ou pas par l’auteure, je trouve que je devais absolument le souligner.
J’ai apprécié chacune des histoires présentes ici, certaines plus que d’autres comme par exemple la toute première qui donne bien le ton pour la suite. On y rencontre Clarissa qui va faire de la plongée avec son mari, d’apparence un couple heureux et relativement riche. Mais ne vous fiez pas aux apparences et à l’air gentil de ce mari, ni à l’apparente fragilité de Clarissa lorsqu’elle comprendra le but de cette plongée, elle pourrait vous surprendre.
Florence et sa plume enchanteresse a encore déversé une bonne dose de magie chez moi durant ma lecture, alors n’hésitez pas à la faire entrer chez vous maintenant, vous ne pourrez qu’aimer faire ces quelques rencontres parfois insolites.
Avec Fantastiques créatures, nous n’allons pas faire un voyage du côté des Bisounours ou des licornes, chacune de histoires présentes ici est plus sombre que lumineuse, mais je trouve que c’est narrer d’une manière que nous n’avons pourtant pas cette impression de noirceur. Comme pour la couleur principale de la couverture, nous sommes entre deux eaux, entre le sombre et la lumière, entre le noir et le blanc, les nuances de gris de cette couverture est exactement ce qu’il fallait pour ce recueil, je trouve en plus que cela permet de faire ressortir l’image centrale, qui elle également reste dans les tons grisâtres, voguant entre les noirs et les blancs.
Florence Cochet met ici la femme au milieu de la scène, des femmes, ou créatures féminines, avec un caractère bien défini, un objectif à atteindre, une force intérieure pouvant venir à bout du pire. Mais en plus de mettre la femme sur e devant de la scène, elle nous parle aussi société avec des sujets qui seront toujours d’actualité, que ce soit sur l’avenir du monde, sur l’écologie, ou sur un autre sujet, j’ai trouvé que c’était chaque fois très pertinent et bien mené. Certaines de ces nouvelles pourraient faire réfléchir sur notre manière de voir les choses, que ce soit sur notre présent ou notre futur. C’est un point plus que positif pour ce recueil qui sous son apparence de fiction, fait pourtant passer certains messages, que cela soit voulu ou pas par l’auteure, je trouve que je devais absolument le souligner.
J’ai apprécié chacune des histoires présentes ici, certaines plus que d’autres comme par exemple la toute première qui donne bien le ton pour la suite. On y rencontre Clarissa qui va faire de la plongée avec son mari, d’apparence un couple heureux et relativement riche. Mais ne vous fiez pas aux apparences et à l’air gentil de ce mari, ni à l’apparente fragilité de Clarissa lorsqu’elle comprendra le but de cette plongée, elle pourrait vous surprendre.
Florence et sa plume enchanteresse a encore déversé une bonne dose de magie chez moi durant ma lecture, alors n’hésitez pas à la faire entrer chez vous maintenant, vous ne pourrez qu’aimer faire ces quelques rencontres parfois insolites.
Je remercie Florence Cochet et les éditions Curiosity pour m’avoir fait confiance dans la lecture de ce recueil.
Je lis régulièrement Florence Cochet pour ses romans d’urban fantasy, ici je la découvre dans 13 nouvelles orientées anticipation, fantastiques, SF, streampunk, vampiresques.
Chacune d’entre elles est surprenante et met en scène, une femme, dont une tranche de sa vie va nous être révélée. En peu de lignes on se situe dans l’histoire qu’elle veut nous conter, mais laissant planer un mystère qui ne sera résolu qu’à la toute fin de la nouvelle. J’ai adoré cette construction car même si le début semble classique, j’ai bien compris que l’apothéose serait étonnante.
L’élément « eau » est régulièrement présent ainsi que le thème de la mort souvent évoqué, par choix, par hasard, sous le coup des uns, proches ou non, ou de la maladie incurable.
Une plume à la fois différente de ce que je connais de l’auteure mais belle par sa poésie. Certaines nouvelles ont été des coups de cœur, comme « A corps perdu », « Révélation » ou « Le troisième bal ». D’autres mettaient en place une action soutenue, on peut également y rencontrer un personnage connu, une autre enfin pourrait devenir un vrai roman, « Le puits des âmes », car tout y est pour devenir addictif.
Merci Florence pour ce recueil que j’ai beaucoup aimé, tu m’as surprise plusieurs fois, et c’est un ressenti très agréable pour une lectrice comme moi. J'espère te rencontrer bientôt au détour d'un salon!
Enjoy !
Lien : http://saginlibrio.over-blog..
Je lis régulièrement Florence Cochet pour ses romans d’urban fantasy, ici je la découvre dans 13 nouvelles orientées anticipation, fantastiques, SF, streampunk, vampiresques.
Chacune d’entre elles est surprenante et met en scène, une femme, dont une tranche de sa vie va nous être révélée. En peu de lignes on se situe dans l’histoire qu’elle veut nous conter, mais laissant planer un mystère qui ne sera résolu qu’à la toute fin de la nouvelle. J’ai adoré cette construction car même si le début semble classique, j’ai bien compris que l’apothéose serait étonnante.
L’élément « eau » est régulièrement présent ainsi que le thème de la mort souvent évoqué, par choix, par hasard, sous le coup des uns, proches ou non, ou de la maladie incurable.
Une plume à la fois différente de ce que je connais de l’auteure mais belle par sa poésie. Certaines nouvelles ont été des coups de cœur, comme « A corps perdu », « Révélation » ou « Le troisième bal ». D’autres mettaient en place une action soutenue, on peut également y rencontrer un personnage connu, une autre enfin pourrait devenir un vrai roman, « Le puits des âmes », car tout y est pour devenir addictif.
Merci Florence pour ce recueil que j’ai beaucoup aimé, tu m’as surprise plusieurs fois, et c’est un ressenti très agréable pour une lectrice comme moi. J'espère te rencontrer bientôt au détour d'un salon!
Enjoy !
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