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« Une odyssée portugaise (presque ordinaire) » de Mario Queda Gomes
25/04/1974-25/04/2024: 50 ans pour ce jour mémorable de la révolution des œillets où les fleurs ont remplacé les balles et les tortures au bout des canons des fusils.
Par son écriture, on se croirait plonger dans ce Portugal des années 50 à 70.
L’histoire de Carlinhos, c’est l’histoire presque ordinaire de nos aïeux qui ont connu la misère dans les chaumières, l’atmosphère des commérages et du jugement dans les villages, l’alphabétisation à coups de bâton, le vin qui tient compagnie et transforme les hommes et femmes en bêtes pour supporter leur existence.
On a l’impression de retrouver les souvenirs que l’on a pu entendre de-ci, de-là.
Les expressions populaires (« au milieu des cornes », «une maison à la grande et à la française » p 64), les références culturelles ajoutent à l’authenticité du récit.
Pour que la petite histoire rejoigne la grande histoire, l’expression « à grande e à francesa » vient des conquêtes napoléoniennes et du train de vie de Junot lors de l’occupation de Lisbonne. Il y a prescription mais les expressions perdurent à travers le temps. Ne soyez pas « Médusé » par ce propos, ainsi va la richesse et les subtilités d’une langue qui vit. Pour ne pas vous faire poireauter 107 ans (comme la construction de ND) je reprends le fil de ma chronique.
Carlos, le père de l’auteur, a donc traversé la misère, la guerre en Angola, le sort des retornados-ces « réfugiés » qui sont revenus des Afriques dans un pays en ruine où ils étaient de trop. C’est en France que Carlos, comme bon nombre de ses compatriotes, relèvera ses manches et regagnera la dignité de se tenir debout à contribuer par son travail à assurer un avenir meilleur à sa descendance.
25/04/1974-25/04/2024: 50 ans pour ce jour mémorable de la révolution des œillets où les fleurs ont remplacé les balles et les tortures au bout des canons des fusils.
Par son écriture, on se croirait plonger dans ce Portugal des années 50 à 70.
L’histoire de Carlinhos, c’est l’histoire presque ordinaire de nos aïeux qui ont connu la misère dans les chaumières, l’atmosphère des commérages et du jugement dans les villages, l’alphabétisation à coups de bâton, le vin qui tient compagnie et transforme les hommes et femmes en bêtes pour supporter leur existence.
On a l’impression de retrouver les souvenirs que l’on a pu entendre de-ci, de-là.
Les expressions populaires (« au milieu des cornes », «une maison à la grande et à la française » p 64), les références culturelles ajoutent à l’authenticité du récit.
Pour que la petite histoire rejoigne la grande histoire, l’expression « à grande e à francesa » vient des conquêtes napoléoniennes et du train de vie de Junot lors de l’occupation de Lisbonne. Il y a prescription mais les expressions perdurent à travers le temps. Ne soyez pas « Médusé » par ce propos, ainsi va la richesse et les subtilités d’une langue qui vit. Pour ne pas vous faire poireauter 107 ans (comme la construction de ND) je reprends le fil de ma chronique.
Carlos, le père de l’auteur, a donc traversé la misère, la guerre en Angola, le sort des retornados-ces « réfugiés » qui sont revenus des Afriques dans un pays en ruine où ils étaient de trop. C’est en France que Carlos, comme bon nombre de ses compatriotes, relèvera ses manches et regagnera la dignité de se tenir debout à contribuer par son travail à assurer un avenir meilleur à sa descendance.
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